Pourquoi le marché des Lices est toujours aussi particulier


Il est considéré comme le deuxième plus grand marché alimentaire de France, mais on ne sait pas lequel est le premier. Mais au final son classement n’a pas d’importance. Comme Aligre à Paris, Wazemmes à Lille ou Capucins à Bordeaux, le marché des Lices à Rennes est en effet l’un des garde-manger les plus achalandés de France. Chaque samedi matin, des milliers d’habitués ou de curieux se rassemblent dans ses allées pour remplir leurs paniers de bons produits.

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Après le shopping, selon la tradition, nous dégustons des carrés de saucisses pendant le trajet, suivis d’un apéritif en terrasse. À l’occasion du 400e anniversaire de cette véritable institution Wren, nos lecteurs nous racontent ce que signifie pour eux le marché des poux. Autant de recommandations gourmandes, mais aussi pour quelques sours.

« Proust Madeleine » pour les expatriés

Pour Tom, le voyage aux Lices est « une routine du samedi matin ». Aux étals des 250 vendeurs présents, il est venu chercher « de quoi manger le week-end, local et frais ». Fidèle au lieu, Yann aime « se faufiler dans la foule pour trouver les bons légumes, les bons légumes, puis se diriger vers les étals des traiteurs et des bouchers, en écoutant parfois les vendeurs ou les musiciens de rue ». Pour les politiques, le marché des Poux est aussi un rendez-vous incontournable des expatriés rennais. « C’est notre Proust Madeleine », admet Vianney. Désormais installé à Paris, lorsqu’il revient en Bretagne, il « ne rate jamais l’occasion d’y aller ».

« Alors Najeet est une araignée ! » quand Manuel Valls était le guide du marché des Lices en 2015. – GEORGES GOBET / AFP

Stéphanie Bougerie est dans le marché depuis « quatre générations » et ne manque jamais un rendez-vous pour rien au monde. « C’est un marché essentiel pour nous, il y a une ambiance, c’est convivial et nos clients sont fidèles », a déclaré le producteur de légumes de San Grégoire. Sur l’ensemble du marché, certains cèdent encore à regret leur place aux primeurs au détriment de certains producteurs locaux. « Mais les gens peuvent dire que les légumes n’ont pas le même goût », a déclaré le producteur avec un sourire.

Un marché « moins important qu’avant »

Dans cette ode à « la couleur, le goût et l’odorat » chère à Catherine, certains lecteurs sont plus critiques. « Un attrape-touriste géant et neuf bobos au mètre carré », raconte un internaute. Un autre a également dénoncé « un prix trop élevé » alors que certains le fuyaient « parce qu’il y avait trop de monde ».

« Moins qu’avant, tout de même », répond Guillaume, où il vend des produits italiens depuis son camion Pasta & Company. Selon lui, c’était une conséquence du Covid. « Pendant le confinement, les gens se sont tournés vers le marché communautaire, et depuis, ils ont gardé leurs habitudes. Ainsi, selon lui, le marché des Poux « n’est plus aussi important qu’avant ». Mais toujours aussi appétissant.

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