Tournée gastronomique québécoise surprenante | Nouvelles
(Québec) Plus que jamais, Québec est une destination culinaire à part entière, affirmant son identité culinaire hors de l’ombre de la métropole. Notre journaliste a offert une ligne pour goûter ses curiosités.
Publié à 11h00
Iris Gagnon-Paradis La Presse
Lorsque les finalistes des Lauriers de la gastronomie québécoise ont été annoncés la semaine dernière, une chose était claire : les représentants de la capitale étaient nombreux.
Le restaurant compte des institutions et des professionnels québécois (Battuto, ARVI, Le Clan, Légende), des chefs (Stéphane Modat du Clan, François-Emmanel Nicol de La Tanière) et des barmans (Simon Faucher de La Tanière, Julien Vézina de Honō) Izakaya, Samuel Tremblay (Rioux & Pettigrew) Personnalité de l’année.
Pour plusieurs, Québec est encore une ville touristique au caractère unique, certes, mais un peu daté. Cependant, les clichés associés à l’ancienne capitale ne s’appliquent plus en matière de nourriture, grâce à des suggestions de plats rafraîchissants et excitants.
Notre périple débute au boulevard Cartier, l’une des plus belles artères commerciales du Québec, non loin des plaines d’Abraham. On y trouve des adresses telles que le bar corse Petit Creux, le bistrot grec Le Mezzé et l’animé Bistro B.
Le chef François Blais a ouvert ce dernier il y a près de 11 ans après avoir dirigé l’équipe du restaurant Panache (maintenant Chez Muffy) de l’Auberge Saint-Antoine. Il a été un grand défenseur des producteurs et artisans locaux. C’est lui qui a fondé l’Auberge Gardens à Saint Laurent, Ile d’Orléans, en 2006 avec le jardinier Alexandre Faille, finaliste cette année dans la catégorie Artisan de l’année Lauriers.
Avec l’aide du chef Kéven Tremblay, François Blais a fait tourner ce restaurant de quartier qui peut compter sur une clientèle très fidèle. « J’ai ouvert le Bistro B parce que je voulais proposer mon concept de restauration, un concept de bistrot que je ne mettrais pas dans une boîte. Et une cuisine ouverte, regardez le visage du client ! L’évolution qu’a subie le bistrot est en grande partie à crédit les gens qui passent », a-t-il commenté.
Le chef a fait grandir de nouveaux talents dans sa cuisine, comme le sous-chef de Panache, Guillaume St-Pierre, qui a ouvert l’un des restaurants les plus célèbres de la capitale, Battuto, et a été nommé Nouveau de l’année en 2017. restaurant.Magazine En cheminJulien Masia, l’ex-chef du Bistro B, devient chef du restaurant ARVI de Limoilou, également en tête des palmarès.En chemin, en 2019. François Blais lui a également apporté un soutien financier afin qu’il puisse réaliser ce projet novateur qui éliminerait les frontières entre la salle à manger et la cuisine.
Selon Yann Latouche, fondateur d’EvenTouch, « François Blais est un excellent formateur » à qui l’on doit des événements tels que Bulles, Whisky et Compagnie ou encore Foodcamp.cette fin gourmet Inveterate croit aussi que les chefs Jean-Luc Boulay et Daniel Vézina ont joué un rôle important.
Il faut souligner tous les apports de lieux comme Laurie Raphaël, Le Saint-Amour ou l’ex-Panache, qui ont été des incubateurs d’artistes culinaires, grâce auxquels on voit aujourd’hui émerger de nouveaux acteurs de l’industrie. leur propre signature.
Yann Latouche, fondateur d’EvenTouch
Du centre-ville au centre-ville
Le centre-ville de Québec est depuis longtemps le principal quartier de la ville pour certains des meilleurs plats et boissons. Au cours de la dernière décennie, avec la sympathique Buvette Scott, rue Saint-Jean, Rioux & Pettigrew et les trois restaurants du groupe La Tanière (La Lair, Legend, L’Orygine), dans le Petit Champlain.
Pour goûter à toute la vivacité qui anime la ville, une visite de la Basse-Ville s’impose. On y retrouve des établissements offrant des concepts jusque-là inédits au Québec, comme la pizzeria napolitaine Nina, la table privée moins connue Kébec Club ou encore l’hôtel Kundah, qui marie subtilement la cuisine indienne au terroir québécois.
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Un autre bon exemple de ce phénomène est le très populaire Honō Izakaya, ouvert sur la rue Saint-Joseph en 2018 par Patrick Beaulieu, Julien Vézina, Ariane Boudreau et Thomas Casault. « Nous sommes des Québécois et nous aimons le Québec. Tout a commencé par le désir d’avoir quelque chose de différent en termes de restauration au Québec, quelque chose que nous aimons quand nous voyageons ou allons à Montréal, et que nous ne trouvons pas ici. Dès que ça s’est ouvert, on a senti l’enthousiasme », a déclaré Patrick Beaulieu.
Récemment, les avantages d’Instinct Izakaya ont été améliorés avec l’ouverture d’Instinct Ramen situé dans un lieu adjacent.
Il ne semble pas y avoir de chance ici. Les saveurs, ingrédients et techniques utilisés dans le meilleur izakaya de Montréal sont impeccables. Fruit du travail impeccable de Julien Vézina, encore mentionné aux Lauriers cette année, les cocktails sont incontournables – on adore l’idée d’un cocktail en conserve, préparé quotidiennement dans une machine à conserver chez Honō Ramen. En matière de ramen, tout est fait du début à la fin, y compris les nouilles, ce qui est rare.
Bienvenue à Sanso
Pour l’apéro, direction Saint-Vallier Ouest dans le quartier Saint-Sauveur près de Chez Tao ! L’ambiance décontractée est le fruit de la jeunesse où le quartier se rassemble. Ouvert en 2017, l’espace long et étroit combine la cuisine de rue asiatique avec des cocktails de style « tiki » à base de rhum.