Bras-Panon veut mieux manger


Tout au long de la foire, la municipalité présentera sur son kiosque son Projet Route de la Vanille (R’Vanille) et son Programme Alimentaire Territorial (PAT). Validé au niveau national il y a quelques mois, il vise à promouvoir une alimentation durable, saine et de qualité à travers une agriculture plus diversifiée ou la création d’écoles de cuisine municipales originales. introduire.

Un fil conducteur de la mission est que la ville a clairement démontré dans son PAT son objectif de créer une agriculture « durable, diversifiée et de qualité » sur son territoire. L’enjeu est d’innover et d’établir un modèle de développement qui réponde aux attentes des agriculteurs et des consommateurs.

Nos archives au salon Bras-Panon :

Dans des partenariats associant habitants, producteurs et consommateurs, chambres d’agriculture, parcs nationaux, SAFER, paroisses, CCAS ou ARS, la ville s’engage pour une alimentation durable, saine et de qualité. A cet effet, six axes ont été écartés : la création de paniers alimentaires pour tous, visant à renforcer le patrimoine alimentaire en formant les usagers à l’aménagement et à l’animation de 3 jardins partagés (plantation de 150 arbres à pain en 3 ans, remise en service de fours à pain), Développement de nouveaux modes de commercialisation (circuits courts, marchés fermiers), éducation alimentaire à travers la mise en place de « classes du goût », augmentation de la part des produits locaux et ouverture d’écoles municipales de cuisine.

cuisine mobile
Le programme vise également à lutter contre le gaspillage alimentaire en sensibilisant les cantines scolaires et le public et en menant parfois des actions originales comme la création de cuisines mobiles pour valoriser le patrimoine alimentaire et apprendre au public à utiliser les restes. Son objectif est de favoriser la participation simultanée de jeunes agriculteurs à des projets agro-écologiques (maraîchage et polyculture), notamment par l’achat de 176 hectares de terrain dans le département Domaine de la Paix de la commune des Hauts de des activités d’agrotourisme patrimonial et de développement, ainsi que la promotion de cantines scolaires locales et de fournitures pour personnes âgées ou handicapées, afin de diversifier l’offre alimentaire. L’objectif est également de développer les circuits courts, notamment d’ouvrir un magasin pour un producteur local d’ici la fin de l’année. Rédigé pour la période 2021-2024 dans le cadre de l’appel à projet Programme National Alimentaire (PNA), le projet bénéficie d’un soutien financier à hauteur de 142 000 € du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation via la DAAF et l’ADEME pour financer le recrutement d’un coordonnateurs et 176 000 € pour financer ces opérations.

> Fruit à pain, bœuf moka… On se diversifie
Axe majeur de ce mandat et socle du PAT, où en est le projet de diversification agricole de la commune, près de deux ans après l’élection de Jeannick Atchapa ?Deux diagnostics (agricole et alimentaire) sont en cours d’élaboration pour mieux préciser les orientations, puis les prioriser. Pour développer la filière de l’arbre à pain, deux agriculteurs se sont mis d’accord pour cultiver des fruits à proximité de leurs exploitations. L’association « label nout péi », partenaire de la PAT, acquiert 30 dispositifs. Des discussions ont également eu lieu avec d’autres partenaires sur le développement de l’industrie. Un groupe de partenaires a été constitué pour planifier et organiser la diversité et prévoir la rentabilité des exploitations. A l’intérieur se trouvent les Universités, l’AD2R, le CIRAD et Qualitropic. Le projet de ferme continue de se développer dans le but de réintroduire le bœuf moka. Les efforts du porteur de projet ont été soutenus par le Cirad, Qualitropic et la ville. La qualité de son cheptel est aujourd’hui reconnue par le Cirad. Les prochaines étapes comprendront l’établissement d’un programme d’itinéraire technique et la recherche de financement.

> 2 800 m² de jardin partagé
Après la création d’un premier jardin sur l’aire de jeux prévue pour le Secours Catholique, notamment pour la production de légumes puis la distribution aux nécessiteux, le second jardin verra le jour sur les 2 800 mètres carrés de terrain situés à l’arrière de la Maison de retraite Maloya. dans le centre ville. Un agriculteur sera le parrain d’un jardin qui prévoit de récolter l’eau de pluie pour irriguer les cultures. Pour y prendre soin, 30 bénévoles parmi les résidents (personnes âgées, public instable) sont en cours de recrutement. Ils bénéficieront dans un premier temps d’une formation axée sur les méthodes et pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Les idées maîtresses de cette action sont la qualité de la production, la diversification et la lutte contre l’insécurité alimentaire.

> 176 hectares pour l’agroforesterie
Un projet de loi pour l’acquisition par la Mairie de 176 hectares du Domaine de la Paix est en cours de signature. L’enlèvement sera effectué par la SAFER pendant une durée de 3 ans. Actuellement classé N au PLU et le domaine est en EBC (Zone Forestière Classée), le terrain fera l’objet d’une étude potentielle pour identifier les zones aménageables. Une candidature sera alors faite auprès du porteur de projet en agroforesterie ou activités de pleine nature.

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