La Chaise-Dieu : au Blizart on sait briser la glace


En automne et en hiver, quand le boulevard de la Gare à Paris coule aux pieds des rares passants, agitant des parapluies et bruissant, les jours de fêtes ou de foires aux champignons, la façade vert foncé de Blizart se dresse vous invitant à savourer un moment de paix et chaleur. Né il y a environ huit ans, ce petit café de La Chaise-Dieu favorise le lien social.

Nul doute que ce n’est pas sans raison que l’immeuble dans lequel il se trouve porte le nom de « Brize-glace ». Vous n’avez pas besoin d’être aussi familier avec « Yoyo », un croyant fidèle, ou Richard, un philosophe plein d’humour qui prétend « attendre calmement la mort » en sirotant son ballon de vin rouge.
Les touristes de passage se sentaient à l’aise. De table en table, les conversations se forment spontanément. Hors saison c’est 1086 mètres d’altitude, le vent est un peu fort, le bistrot est chaleureux et cosy, la déco, les tables dépareillées, le parquet brut du bistrot, la salle servant le bar et le restaurant, et même une autre salle, à peine là Un endroit plus spacieux que le baby-foot.
Celle-ci est réservée au départ d’Hélène et Anaïs, qui tenaient l’institution. Les nouveaux locataires Sabine Pique et Sébastien Jeanne l’ont donc conservée lorsqu’ils ont repris l’entreprise il y a un an. Combien de tavernes de campagne ont encore des « bébés » ?

Les amateurs de bière brassent à quelques kilomètres

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Une joyeuse équipe de quinquagénaires aux cheveux et aux cheveux couleur poivre qui aime Ouroboros ou Félines, brassée à quelques kilomètres seulement, où se déroulent régulièrement chaque semaine des compétitions intenses. Le jeudi, les joueurs d’échecs prennent le relais. La rumeur veut qu’ils préfèrent le sirop de châtaigne des Fermes Pisse Renard. Chez Blizart, le gingembre fait maison c’est comme le lactosérum, hiver comme été. A midi, le menu du marché, à la carte, parfois végétarien, change tous les jours : roulés à la feta, salade de boeuf, cabillaud poché et autres digressions autour du panais… Il peut être servi avec un très bon accompagnement au goût de chacun. vin. Les propriétaires viennent de rentrer d’un voyage dans le Beaujolais pour étoffer leur carte.

Le vendredi, l’ambiance de la soirée concert gratuite est complètement différente (les artistes paient au chapeau). Ces soirées, au coin du feu, sont la pause de Sabine et Sébastien. Les clients ont toujours la possibilité de pousser la porte d’une pizzeria voisine ou d’un bistrot un peu sur le boulevard, La Part des anges, deux autres adresses sympathiques.
En ce qui concerne les nuits de vacances, beaucoup cochent déjà leurs comprimés dans la nuit du 2 juin.

une autre vie, un autre temps

Dans sa vie antérieure à Lyon, à quelques encablures, le couple de trentenaires rêvait de « se mettre au vert ». Sabine est artiste et graphiste, et Sébastien est dirigeant d’une PME spécialisée dans le recouvrement de créances. « Vous m’auriez dit il y a cinq ans qu’un jour je serais en Haute-Loire… » dit ce dernier en souriant. Les tourtereaux ne se sont pas encore aventurés et leurs cœurs sont remplis de joie. Sans s’attendre à une deuxième période de confinement, ils ont été pris au visage.
Sébastien explique : « Nous avons commencé par des hébergements touristiques à au moins 100 km de la centrale nucléaire, équipés de cabanes écologiques, d’énergie renouvelable et de zéro déchet. Etant confiné, c’est devenu compliqué. La librairie Dans la forêt que nous avons fréquentée nous a fait découvrir La Association Brèche, qui accompagne les porteurs de projets, rénovations de maisons et acquisitions de fermes.Avec elle, nous travaillions sur notre projet de chambres d’hôtes, et quand elle nous a dit que le Blizart au premier étage de l’immeuble était à vendre…”
Sous le même toit cohabitent le café, l’association La Brèche et d’autres bureaux partagés, occupés par des entreprises et des indépendants. Après avoir repris « Brize-glace », les occupants souhaitent désormais aménager le deuxième étage pour agrandir l’espace de co-working.
La SCI sera bientôt remplacée par une association chargée de la gestion des immeubles. « Notre objectif est d’éviter toute spéculation financière dans l’immobilier, de maintenir la vocation du lieu et de proposer des loyers à des loyers modérés. Des discussions sont en cours avec la Caf pour étudier le financement de la création d’espaces de vie sociaux », a déclaré Sébastien, qui était ravi Voir la « terre fertile » sur le plateau casadien.

Sous un même toit cohabitent le café, l’association La Brèche et des bureaux partagés par d’autres entreprises

Après une bonne saison l’été dernier, l’hiver s’est calmé, mais pas assez pour effrayer Sabine et Sébastien, dont la maison a même accueilli la petite Billie il y a six mois.
Sabine est un peu moins présente, et le couple peut compter sur son employée, Mary. En hiver, la partie restauration est plus réduite et le calendrier des animations festives comble avantageusement les vides en concerts, matchs de fléchettes, baby-foot, échecs, ateliers d’apprentissage de la langue des signes. Les habitués brunchent même avec une friperie solidaire ou un tatoueur.
Le Blizart (café et restauration) est ouvert le lundi, jeudi, vendredi midi et soir jusqu’à 22h (sur rendez-vous). Sébastien est un patron de bistrot heureux : « On garde les habitués qui sont venus avant. Puis ceux d’après. C’est bien de voir que c’est nous qui les fidélisons. L’aventure est belle, c’est cool, ça n’a pas l’air travail. J’ai l’impression d’être à la maison, en train de cuisiner pour mes amis.

Université Philip de Californie du Sud

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