Personnes âgées hospitalisées : manger mieux et manger plus gourmand
Les adultes plus âgés hospitalisés en cure de désintoxication étaient plus susceptibles de mieux manger et de manger plus s’ils étaient en bonne compagnie.
stimuler l’appétit
Les adultes plus âgés hospitalisés en cure de désintoxication étaient plus susceptibles de mieux manger et de manger plus s’ils étaient en bonne compagnie.
Danielle St-Arnaud McKenzie, diplômée en nutrition à l’Université de Montréal, a découvert que manger en bonne compagnie stimule l’appétit, surtout chez les personnes âgées hospitalisées. Ses conclusions, publiées dans la revue scientifique The Gerontologist en 2008, ont révélé un lien étroit entre l’interaction sociale et l’apport énergétique chez les personnes âgées. Par conséquent, la quantité de nourriture avalée augmente avec l’interaction sociale.
Les gens mangent également plus lorsque l’interaction est amicale. Cependant, le fait d’avoir ou de recevoir une attitude désagréable n’influence pas outre mesure la prise alimentaire, quelle que soit la durée du repas. Bref, manger seul dans la chambre semble plus problématique.
Des études ont montré que l’état nutritionnel de nombreux patients se détériore pendant l’hospitalisation. Mme St-Arnaud McKenzie a voulu examiner le rôle de l’apport alimentaire à cet égard. Elle a donc regardé une trentaine de patients du centre de réadaptation de l’Institut de gérontologie de l’Université de Montréal (IUGM) manger dans un restaurant.
À l’aide d’une grille d’observation de comportements verbaux et non verbaux, tels que « rire avec les autres », « échanger des commentaires anodins », « écouter attentivement » ou « exprimer un désaccord avec des mots ou des gestes », les chercheurs ont ainsi pu mieux comprendre la capacité d’une personne à exercer un contrôle sur la nature et la qualité de sa vie ». Elle a également pu évaluer la convivialité au moment des repas pour voir si cette dimension avait un effet sur la quantité de nourriture consommée. L’apport énergétique a été estimé à partir des restes dans l’assiette de chaque sujet.
problème de malnutrition
L’étude, réalisée en collaboration avec deux collègues de l’IUGM, la Pr Marie-Jeanne Kergoat de la Faculté de médecine et la Pr Guylaine Ferland du Département de nutrition et Laurette Dubé de l’Université McGill, pourrait aider – pouvoir trouver des solutions pour les personnes âgées hospitalisées La voie alimentaire est difficile.
« Souvent, la malnutrition coexiste avec les maladies qui affligent souvent les personnes âgées hospitalisées », a déclaré Mme St-Arnaud McKenzie.Par conséquent, il est important de trouver des stratégies pour promouvoir une nutrition adéquate. «
La malnutrition exacerbe bon nombre des problèmes de santé associés au vieillissement et peut avoir de graves conséquences. Il affaiblit le système immunitaire, augmente le risque d’infections à répétition et accélère le déclin fonctionnel et cognitif. La perte de poids peut également entraîner une fonte musculaire, ce qui peut entraîner des problèmes d’équilibre et des chutes.
la source
Forum, Journal de l’Université de Montréal, mai 2009.
Paquet C, St-Arnaud-McKenzie D, Ma Z, Kergoat MJ, Ferland G, Dubé L. Plus que pas seul : la quantité, la nature et la complémentarité des interactions sociales au moment des repas affectent l’apport alimentaire chez un patient âgé hospitalisé, gérontologue, 2008 oct. ; 48 (5): 603-11.
N’oubliez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. 🤓