L’hôtelier du Puy-de-Dôme contraint de fermer son restaurant faute d’armes


Un hôtel sans restaurant, la recette n’est plus surprenante. Delphine gère l’hôtel Le Marius à Aïda et donne un coup de main au restaurant auprès de son copain Jérôme. Le couple s’improvise gymnastique faute d’armes.

« Nous souffrons. Nous avons perdu six personnes dans la cuisine et la salle à manger. Dans l’hôtel, pire encore, nous ne pouvons même pas assurer les repas ! »
Alors en attendant d’engager un chef pour son hôtel, Delphine a passé la majeure partie de la soirée au téléphone. Clairement les temps ont changé.

« Nous avons reçu des dizaines de CV avant de faire une offre. Aujourd’hui, c’est nous qui appelons aux votes… »

DELPHINE (Marius gérant d’Adat)

A venir

Recevez notre Eco-Newsletter par email et retrouvez les dernières actualités des acteurs économiques de votre région.

NL {« path »: »mini-inscription/MT_Decideur », »accessCode »: »14129539″, »allowGCS »: »true », »bodyClass »: »ripo_generic », »contextLevel »: »KEEP_ALL », »filterMotsCles »: « 1|10|13|78|80|6973″, »template »: »generic », »hasEssentiel »: »true », »idArticle »: »4129539″, »idArticlesList »: »4129539″, »idDepartment »: « 282 », »idZone »: »30603″, »motsCles »: »1|10|13|78|80|6973″, »premium »: »true », »pubs »: »banniere_haute|article », »site « : »MT », »sousDomaine »: »www », »urlTitle »: »cet-hotelier-du-puy-de-dome-contraint-de-fermer-son-restaurant-faute-de-bras »}

Malgré ces avantages – deux jours de congé consécutifs, des augmentations de salaire et même la possibilité de prendre quelques week-ends de congé – la jeune génération n’est pas pressée par les opportunités d’emploi.

« Pourquoi travailler les soirs et les week-ends quand on est bien chez soi ? » : Le sous-effectif nuit au moral des restaurateurs locaux

À la fin de la journée, le couple savait qu’il ne pourrait pas suivre le rythme indéfiniment. « Jérôme se retrouve au service ou en cuisine pendant que les salariés sont en vacances. C’est un non-stop. On est ouvert 7 jours sur 7.  » Les Auvergnats ont failli songer à fermer avant que la marmite n’explose. « Nous cherchons à nous mettre d’accord avec d’autres professionnels locaux pour pouvoir fermer à tour de rôle sans pénaliser les clients. Cela est devenu plus difficile à digérer car la demande frappe à la porte. Les livres démarrent bien cet été, les touristes sont au rendez-vous … mais il n’y a pas de personnel et tout s’arrête. »

Carole Yong

Write A Comment