Albi : Quand David Enjalran voyait une autre façon de cuisiner avec son ‘POK’


L’ancien chef étoilé David Enjalran a décidé de reprendre un ancien restaurant de la route de Millau. Aujourd’hui, il ne rêve plus d’être guide touristique, mais sert une cuisine simple et originale, sans stress, mais avec passion.

David Enjalran vient de terminer son service de déjeuner. Il fit une pause devant une petite tasse de café noir. Son nouveau restaurant, qu’il a ouvert en septembre, se trouve sur le chemin des sapins, près de la route demirau, qui est tranquille.

« Ma femme et moi sommes tombés amoureux de cet endroit », a déclaré le chef avec un sourire. Il avait joué dans « L’Esprit du vin » avant de reprendre les cuisines de l’hôtel orléanais Le Goulu, partant changer de cap et faire des consultations culinaires.
« En effet, je reçois beaucoup de messages de clients et d’amis qui me demandent si j’ai repris une nouvelle entreprise. C’est vraiment drôle. Et puis il y a la jalousie de ma femme. Une chose en entraînant une autre, je me dis : allons-y. Le couple partit à la recherche d’un endroit. « Nous avons d’abord regardé Castle Road avec les Kitchen Boys. Malheureusement, cela ne peut pas être fait. Donc, nous avons été emmenés à cet endroit qui était autrefois un chauffeur de camion. L’idée a germé dans le couple. En ces temps complexes, il reste encore à trouver des financements.

“Cuisine simple et créative”

« La Chambre de commerce et d’industrie m’a apporté une aide précieuse dans l’avancement de la paperasse. J’avoue humblement que mon nom et mon passé dans l’agroalimentaire m’ont bien servi. Bien sûr, nous pourrions tout gâcher. Mais nous nous sommes rapidement décidés à le faire. » »
Ne regrette-t-il pas de ne pas avoir trouvé d’emplacement en centre-ville d’Albi ? « Pas du tout. Ici on a un vrai espace pour accueillir les clients. On a un parking et le quartier Route de Millau est très fréquenté. Le « POK » ouvre en septembre 2021. Au fait, pourquoi avoir choisi Popular Orgasmic Kitchen En tant que nom de magasin. « Vous n’avez pas besoin de chercher une référence spécifique. Nous voulions quelque chose de court et vivant. Moi, je veux vraiment être populaire. Vas-y. »
Le résultat est. « Nous travaillons très bien le midi, et la carte entrée, plat et dessert est à 17,50 euros. Je propose une cuisine simple et créative. Les assiettes que nous proposons changent tous les jours », conclut le chef. Il n’a rien à accepter. La salle à manger, la pergola et le patio sont à la hauteur des propositions de l’assiette.

« Le soir, on privilégie la gastronomie, avec des tapas et des plats délicats comme les souris d’agneau confites. ». Le couple souhaitait également se réserver du temps dans ce métier chronophage pour profiter de ses enfants et de la vie. « C’était un choix délibéré. ​​Nous avons décidé de n’être ouverts que trois soirs par semaine, le jeudi, le vendredi et le samedi, avec un dimanche libre. C’est bien. Je trouve un équilibre ici. Je fais ce que j’aime. »

Le coût des matières premières explose

Les hommes sont prudents quant à l’avenir. Surtout quand on voit les prix des matières premières s’envoler. « Vraiment, payer le prix sans rajouter au menu devient de plus en plus compliqué. Tout augmente. Cerise sur le gâteau, on ne trouve presque plus d’huile de tournesol et de moutarde. Pour le reste, j’ai de grandes chances. Je travaille avec une production locale Partenaires commerciaux, œufs bio, asperges, boeuf, veau… » David Enjalran regarde son antre gourmand. « On est bien ici. Je travaille avec une bonne équipe. Non, vraiment le bon choix. »

Lorsqu’on lui a demandé si son ciel étoilé lui manquait, il a souri. « Pas bien. Trop de pression. On y pense juste. Dites-vous, j’ai pris quelques jours de congé en 2014, tous les jours de l’année. C’est bien sûr le moment que choisit le guide inspecteur pour passer. Aucun regret, vraiment. « Aujourd’hui, son avenir, c’est POK, pas Michelin.
Renseignements au 05 63 47 04 78

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