Insolite : Ce restaurateur montpelliérain offre 1 000 € à celui qui trouve son chef


C’est une annonce peu probable. Boris Leclercq, propriétaire du restaurant Bambino Rocco d’Ecusson, a annoncé vouloir offrir 1 000 euros à ceux qui l’aident à trouver de futurs chefs. Une proposition qui met en lumière les difficultés d’embauche dans la restauration.

Les clients deviennent des recruteurs. Boris Leclercq, qui n’a pas réussi à trouver un chef pour son restaurant Bambino Rocco à l’Ecusson, a posté une surprenante vidéo sur le compte Instagram de son restaurant : il offre 1 000 euros à celui qui le trouvera comme futur chef.

« Nous avons d’énormes difficultés à recruter »

Dès la première seconde de la vidéo, le patron a souligné « la difficulté à recruter des gens ». Boris Leclercq ne trouve pas la personne idéale pour diriger ce célèbre restaurant du centre de Montpellier et décide de « transformer ses clients en recruteurs professionnels ».

Il y a quelques règles à respecter pour espérer décrocher le jackpot. « Les gens qui viennent seuls, me recommandent un chef ou un pizzaïolo typiquement italien, et je leur donne 20 gros tickets de 50 euros », mais pour cela, les recrutés doivent passer une période d’essai d’un mois.

Au contact, Boris Leclercq a expliqué qu’il cherchait depuis un mois. sans succès. « Nous allons bien en ce moment. Nous avons un autre restaurant au centre-ville (notes de Rocco et de sa mère) et nous faisons tourner les équipes. Mais la grande saison approche et les choses seront plus compliquées.

« Les gens ne veulent plus travailler »

Concernant le salaire, le propriétaire a expliqué que cette discussion s’était faite avec les futurs chefs, mais il leur a assuré qu’ils seraient payés convenablement. « La médiocrité nous coûte cher, de toute façon », a ajouté Boris Leclercq.

Un coup de pub censé attirer du monde, mais qui montre surtout le désarroi des restaurateurs qui ont eu du mal à recruter des saisonniers cette année. « C’est compliqué. Les gens ne veulent plus travailler. Il faut s’adapter » aux nouvelles demandes. À cette fin, les patrons envisagent déjà une « journée de travail flexible de quatre jours » pour les employés.

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