Au Luxembourg : Restopolis a sa recette pour les pénuries et la hausse des prix


Publié le 31 mai 2022 à 8h00

LUXEMBOURG – Les services de restauration scolaire se sont organisés et continuent de faire leur assiette.

Éditeur/Isabelle Finzi

« Nous avons remplacé l’huile de tournesol par de l’huile de canola. Elle a un goût fort et nous verrons si nos convives l’aiment. Mais nous ne pouvons pas utiliser l’huile de palme pour les graisses écologiques ou animales car il y a beaucoup de demande pour les plats végétariens », a déclaré Monique Ludovicy. , responsable du service de restauration scolaire Restopolis.

Face aux pénuries et à la hausse des prix de certaines denrées alimentaires en Ukraine post-pandémie et dans le contexte de la guerre, Restopolis a dû s’organiser. L’enjeu est de maintenir le même service dans les 112 restaurants et cafétérias gérés par Restopolis dans l’enseignement secondaire et universitaire, sans répercuter les hausses de prix sur les clients, sans réduire la taille des portions, sans faire de compromis sur la qualité et en respectant l’engagement de partage pour les produits bio et locaux.

« Nous avons encore six semaines »

« On s’organise en interne, comme reporter des choses non urgentes comme tondre la pelouse, explique Monique Ludovicy. Cela permet d’augmenter l’engagement merchandising du chef de cuisine pour acheter de la nourriture. Nous avons six semaines avant la fin de l’année scolaire et ça devrait aller », a-t-elle commenté.

Elle espère alors augmenter le budget de l’Etat pour faire fonctionner Restopolis. « Les prix alimentaires sont volatils, mais ils ne sont pas le seul facteur affectant le coût des repas. L’impact de la croissance des salaires de l’indice est beaucoup plus important.

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