Un bar chic sur le toit de l’ancienne poste du Louvre, et nos autres bonnes adresses à Paris cette semaine
Bien manger à Paris #70 — Restaurants, épiceries, cavistes, pâtisseries, bars à cocktails… nos critiques gastronomiques distribuent des « T ». A l’essai cette semaine : Naturale, Le Comptoir de la Traboule, Bistrot Mee et Roof.
personne naturelle
Ici, j’ai le bec dans l’eau devant le restaurant que j’ai réservé : une canalisation abîmée et houblon, c’est fermé. Agacé, j’ai remarqué que la queue sous l’enseigne de la rue du Faubourg-Poissonnière s’allongeait, et c’est la douce odeur de basilic frais s’échappant de Naturale qui m’a convaincu d’entrer. Les opportunités se portent parfois bien, la limite du destin, Comme on dit en Italie !Ici, c’est soit une part de lasagne soit une pizza au taglio, devenir un Pucha (une focaccia des Pouilles) constitue le cœur du menu, avec des versions originales fournies par des équipes de Rome, de Calabre et de Sicile. Quel délice de retrouver des anchois napolitains, de l’origan sauvage de Sicile et une délicieuse sauce tomate !Lasagne aux artichauts et à la bolognaise, à refaire car c’était trop bon Arancini Attrapé mon attention : ces boulettes de riz sont farcies Ragoût Enfin obtenu la bonne taille (la taille d’une orange) et le goût de mes souvenirs d’enfance sicilienne. Bunysimo !
40 bis, rue du Faubourg-Poissonnière, 10e. 09 81 67 62 83. Il existe déjà une formule du lundi au vendredi de 12h à 21h et le samedi de 10h30 à 19h. 9,90-12,90 euros.
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Un plat délicieux au Comptoir de la Traboule.
Antoine Vincens de Tapol pour Télérama
J’essaierai un jour de visiter tous les restaurants de la rue Augereau, le paradis gastronomique du 7ème arrondissement, où se cache par exemple l’excellent Café de Mars, avec sa précieuse mini-terrasse. Sur ce comptoir attenant, tout de carrelage blanc et une grande table en bois brut, on voit Jules Monnet s’affairer dans la cuisine ouverte dès qu’on franchit la porte. La carte mêle avec bonheur l’inspiration japonaise (Taki boeuf) et levantines (épaule d’agneau avec granola Zatar), ce qui permet à chacun de trouver un plat à son goût. Alors les asperges vertes (bonne idée à la place de la hollandaise !) cachées sous la crème de pommes de terre fumées (bonne idée à la place de la hollandaise !) sont relevées par les saveurs acidulées de poutargue et d’oseille, la poitrine de porc devient fondante , purée sucrée aux poivrons piquillo carotte. Le chef travaillait au Colorova, bonne adresse gourmande du sixième arrondissement, et les desserts sont bons, comme cette originale brioche à la banane et caramel au basilic thaï. à votre fourchette !
1 bis, rue Augereau, 7e. 01 43 19 02 08. Du mardi au samedi 12h-15h et 19h-23h déjà formule. 23-29 euros, 50 euros le soir. réservoir. Suggérer.
Bistro Plus
A la table du Bistro Mee.
Antoine Vincens de Tapol pour Télérama
Le quartier entre la rue Sainte-Anne et la rue d’Argenteuil est le berceau du premier restaurant japonais de la capitale. Aujourd’hui, il accueille de plus en plus de restaurants coréens, dont celui-ci qui réactualise délicieusement le genre avec ses grandes tables en bois et ses sections façon tapas qui permettent de tout goûter.Beignets de calamars, Wontons au porc et Cornichon, Salade tiède de pommes de terre aux petites sardines et épices ou, pour ceux qui n’ont pas peur du piment, l’incroyable salade de conques au cresson et concombres : pour seulement 5 € l’assiette, les saveurs coréennes ne manquent pas.Ensuite, un tas de plats, du classique Bibimbap Craquant dans son bol de maquereau grillé au daikon et sans oublier un superbe nourriture japonaise, Nouilles de patates douces frites translucides avec boeuf et légumes. Une bonne adresse, sympathique, service rapide, très utile après une expo au Louvre ou avant un spectacle à l’Opéra Garnier !
5, rue d’Argenteuil, 1er. 01 42 86 11 85. tous les jours. Formule 12h-14h30 et 19h-20h déjà. Environ 15 euros, carte environ 30 euros. réservoir. Suggérer.
toit
Rooftop, sky bar.
Antoine Vincens de Tapol pour Télérama
Ici on monte en haut du toit : au cœur de la capitale, sur le toit de l’ancienne poste du Louvre, où l’on vient envoyer son courrier à toute heure du jour ou de la nuit. Beaucoup de choses ont changé dans la ville, le lieu a été rénové et en partie transformé en hôtel de luxe (Madame Rêve) avec un bar en altitude. Pour le monter, il faut faire la queue longtemps (sans réservation) ou éviter les week-ends, privilégier les horaires d’ouverture… A la sortie de l’ascenseur, on observe deux attitudes : ceux qui sont de marbre, fatigués de leur vie riche ; et ceux qui (comme moi) sont fascinés par le magnifique panorama de la ville : l’église Saint-Eustache, la grande pipe du Centre Pompidou, le dôme de la Bourse des Marchands flottant dans le gris de Paris Toit de zinc dans l’océan . L’endroit en lui-même est très agréable, avec un grand bar et des tables autour du toit et un immense patio. Sans oublier la verdure, les chaises tressées parigote, les stores pour l’ombre et la pluie et une orientation complète qui combat les coups de soleil en fin de journée. dans des verres ? Ce n’est pas bon marché (vous payez pour la vue), mais c’est plutôt bon, et c’est correct d’avoir des cocktails, comme le Rooftop Gourmet, un coca avec un Armagnac blanc. Le toit est « whoosh » ! — Lauren Jezeker
43, rue Étienne-Marcel, 1er. Du quotidien. Cocktails 17-18 € de 17h à 1h, softs 8-9 €.