Au Luxembourg : Hygiène alimentaire : un tiers des opérateurs contrôlés doivent passer en caisse


Publié le 8 juin 2022 à 7h57

Luxembourg – Sur les 1 000 à 1 200 contrôles effectués par les autorités sanitaires chaque année, un tiers nécessite des contre-visites pouvant coûter jusqu’à 500 €.

Les fabricants et distributeurs alimentaires ne respectent pas toujours l’hygiène alimentaire.

Mathieu Vacon / Essentiel

Les fabricants et distributeurs alimentaires (commerce de détail, établissements de restauration, commerce de gros, fabrication de produits de boulangerie, etc.) ne respectent pas toujours l’hygiène alimentaire. « Au Luxembourg, les autorités sanitaires réalisent entre 1.000 et 1.200 inspections par an (NDLR : Administration des services techniques agricoles (Asta), Administration des services vétérinaires (ASV) et Département de l’hygiène et de la sécurité alimentaire (SécuAlim)), la troisième propose pour corriger les mesures », explique Patrick Hau.

Le commissaire du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité sanitaire des aliments a détaillé le processus : « Les agents constatent une ou plusieurs non-conformités et ils vont demander à l’agence de se conformer à la norme. Des re-contrôles seront alors effectués et différentes activités seront taxées (inspections). , rapports, échantillons et analyses). En cas de manquement très grave, Patrick Hau a expliqué que des poursuites judiciaires peuvent être engagées. « Depuis 2009, cela représente environ 20 documents par an », a-t-il précisé. C’est assez rare et nous essayons de l’éviter car les délais sont beaucoup plus longs. »

Il faut dire que le domaine de la sécurité alimentaire est en constante évolution tant au niveau réglementaire (ex : prise en compte des dangers de l’acrylamide) que technique (ex : cuisson, modes de conservation). A ce titre, l’ASBL Horesca a publié mardi une mise à jour de son guide des bonnes pratiques d’hygiène. « Nous devions répondre à l’entreprise et le téléphone n’arrêtait pas de sonner », raconte François Koepp. Le secrétaire général de l’Horesca a expliqué que la plupart des problèmes soulevés par les hôtels, les restaurants et les cafés sont liés à la bonne température pour l’emballage, la livraison et même le stockage des aliments.

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