Autocueillette d’été


Une des premières choses qui m’a frappé lorsque je suis arrivé au Québec il y a quelques années, c’est que les forêts d’ici regorgent de choses que l’on peut manger, surtout des petits fruits en fin de saison. ‘l’été.

Mais d’abord, un mot d’avertissement : l’autocueillette nécessite de savoir identifier les plantes que l’on cueille de façon sécuritaire ! Toutes les plantes de la nature ne sont pas comestibles et certaines peuvent être toxiques ou même mortelles.

Choisissez votre propre sans souci

De nombreuses fermes offrent l’autocueillette dans leurs cultures fruitières. Si nous pouvons profiter des pommes et des courges à l’automne, l’été est le meilleur moment pour les baies ! Pas besoin de marcher longtemps pour trouver un bon coin ou de savoir identifier une plante, il suffit de ramasser les fruits qui poussent un peu partout. Les fraises, les myrtilles, les framboises et d’autres variétés moins connues comme Haska sont encore à découvrir.

Se cueillir à la ferme encourage l’agriculture locale et permet aux petits et aux grands d’apprendre comment les fruits sont cultivés avant de les trouver au marché ou au magasin. Pour nous, fruits frais, confitures et autres délicieux accompagnements !

Liberté totale d’auto-cueillette

Directement dans la nature, nous nous ouvrons à nous tout un univers de plantes qui nous sont souvent inconnues, mais il y a quelques règles à connaître avant de se déchaîner :

  • Jetons un coup d’œil aux réglementations et aux lois en vigueur où nous voulons choisir. Par exemple, la cueillette est interdite dans les parcs ou les réserves naturelles.
  • Renseignez-vous sur les espèces protégées et respectez les normes de récolte, comme le nombre maximum de plantes par personne (vous pouvez trouver une liste des espèces menacées ou vulnérables au Québec ici.
  • Aucune entrée dans la propriété privée sans autorisation.
  • Respectons la nature et ne laissons aucun déchet.
  • Ne récoltez que les plantes qui sont abondantes dans une zone et laissent au moins un fruit sur dix, ou si on prend la plante entière, ne récoltez qu’un cinquième de la plante.
  • Identifions les plantes ou les fruits que nous récoltons. On peut l’identifier à l’aide d’une flore qui a des caractéristiques à rechercher sur la plante, et parfois, s’il y a un risque de la confondre avec autre chose, suivre un cours ou cueillir avec un botaniste.

Une fois ces précautions prises, l’été est le moment idéal pour faire le plein de baies sauvages. Parfois, il est facile de se laisser emporter, mais nous ne choisissons que ce que nous allons manger. Il faut comprendre que le but principal du fruit est de produire de nouvelles plantes à partir des graines qu’il contient. Donc, si nous laissons des fruits sur les plantes que nous cueillons, nous pouvons revenir l’année suivante et avoir encore des fruits, sinon plus.

Il ne faut pas non plus oublier que dans la nature, les fruits servent aussi à nourrir les animaux. Contrairement à nous, les animaux aident aussi les plantes à répandre leurs graines. De tous les fruits qui poussent dans la nature, je peux citer les myrtilles, les fraises des bois, les mûres, les framboises et tous les fruits de la ronce, et les amélanchiers que je récolte parfois, mais il y en a beaucoup de moins connus.

Infusion de baies ?

En plus des petits fruits, d’autres parties de certaines plantes peuvent être récoltées. Les feuilles peuvent être utilisées pour faire du thé, tout comme le labrador ou le thé. Les bourgeons peuvent agir comme des câpres comme des marguerites. Cueillir à nouveau les bourgeons ou la dernière feuille ou la plante entière peut réduire la croissance des plantes et réduire la population. Par conséquent, nous devons être raisonnables dans notre sélection.

Une dernière fois, soyez prudents ! Même si des sites sur Internet proposent des listes de plantes comestibles avec photos (comme la présentation de Gilles Ayotte pour la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval), la flore ou une personne ayant de solides connaissances en botanique est incontournable pour la cueillette des plantes sauvages Des plantes indispensables . Après la cueillette, il est temps d’essayer de nouvelles recettes avec ces aliments auxquels nous ne sommes pas habitués. Il existe des livres qui donnent des recettes de plantes sauvages, mais internet peut aussi nous aider à trouver des idées pour tout utiliser et ne rien gaspiller !

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