histoire de pomme
Les pomiculteurs du Québec font un excellent travail pour cultiver la fameuse pomme fruitière, qui est loin d’être interdite!
petite abeille, grosse ouvrière
Les pomiculteurs du Québec font un excellent travail pour cultiver la fameuse pomme fruitière, qui est loin d’être interdite!
Au Québec, cinq grandes régions pomicoles représentent 90 % de la production annuelle. La plupart des 647 producteurs dénombrés en 2005 sont situés dans la ceinture du Grand Montréal : Vallée de la Montérégienne, Sud-Ouest de Montréal, Missisquoi-Estrie et Laurentides. Pour la région de Québec, la production est concentrée sur l’Ile d’Orléans et l’Ile Ile.
Étamines, pistils et abeilles : les secrets de la pomme
Afin de produire des fruits pendant la floraison, les grains de pollen produits par l’organe mâle, l’étamine, doivent se rendre à l’organe femelle, appelé le pistil. Le vent transporte le pollen, mais les abeilles font la majeure partie du travail. C’est pourquoi les pomiculteurs et les apiculteurs sont toujours de bons amis. En mai, de nombreuses ruches sont placées dans le verger, et tous ces petits bonhommes bourdonnants ont accompli une tâche difficile : en moyenne 100 000 fleurs ornent chaque pommier. Dans un verger de 5000 pommiers, avec des millions de fleurs… Einstein a dit : « Éliminer les abeilles de la surface de la terre et dans quatre mois la race humaine aura disparu ». Je pourrais ajouter : les humains et les pommes.
Bref, une toute petite abeille suce le nectar et répand ça et là le précieux pollen. Mais il y a aussi des pommes qui s’aiment. Ainsi, le pollen d’une variété (par exemple Cortland) doit polliniser une autre variété (cultivar), par exemple McIntosh. C’est pourquoi on constate souvent que dans les vergers trois rangs d’une variété sont suivis de trois rangs d’une autre variété, et 20 mètres est une bonne distance pour la pollinisation. De cette façon, les abeilles n’ont pas à voyager aussi loin. Certaines variétés peuvent fructifier par autofécondation : c’est le cas des variétés Lobo et Melba. Notez que les variétés pollinisées doivent fleurir un jour ou deux avant les variétés pollinisées.
La fin de l’histoire de sexe : les oursons sont en action. Dormance, débourrement, débourrement tardif, rose précoce, bouton rose, rose tardif, pleine floraison, calice et nouaison. Le fruit prend forme !
Moins de polluants chimiques dans le verger
Après le sexe, la drogue… La propagation des herbicides, des pesticides et des engrais a été si populaire des années 60 aux années 80 qu’elle a pollué l’environnement et les organismes autant que les consommateurs de produits à base de pomme.
Désormais, de nombreux arboriculteurs n’arrosent plus systématiquement leurs arbres contre les parasites et les champignons, mais n’arrosent que lorsque les symptômes apparaissent. En raison de cette pratique, les demandes ont diminué de près de moitié.
En juin, les pistils et les étamines ont donné naissance à beaucoup, beaucoup, beaucoup d’enfants. En fait, trop pour que suffisamment de pommes poussent. Il faut donc en éliminer les 4/5. Cette opération se fait manuellement sur les petites exploitations, mais reste très chronophage. Les grandes fermes appliquent des « éclaircissants » chimiques sur les pommiers pour faire tomber les baies les moins résistantes.
Les insecticides sont conçus pour lutter contre les ravageurs : les tordeuses, les pucerons, les mineuses des feuilles et le célèbre carpocapse de la pomme ou chrysomèle du pommier. L’utilisation de biopesticides est en augmentation. Bien qu’ils soient actuellement moins efficaces que les produits chimiques, la demande des consommateurs pour les produits biologiques augmente car ils représentent des avantages indéniables à long terme pour les vergers.
Le cauchemar d’un autre pomiculteur : la tavelure. Ce champignon inoffensif tache et craque la peau des pommes, les rendant invendables. On peut traiter avec des antifongiques, mais là encore on cherche une solution plus écologique.
Enfin, les pommes ont besoin de calcium, tout comme les humains. Durant cette saison, de la poudre de calcium sera saupoudrée au pied du pommier à plusieurs reprises.
Pommes fermes : une question de stress
Les pommes fermes de haute qualité sont les préférées des consommateurs. Cette saveur s’est également développée avec l’invention de la réfrigération. Autrefois, les pommes cueillies à l’automne étaient entreposées dans des caves ou des voûtes. Il s’y ramollit un peu, mais comme c’est encore le seul fruit disponible toute l’année pour les habitants des pays nordiques, ils ne se plaindront pas de sa douceur !
Par exemple, lorsqu’une pomme McIntosh est récoltée, il y a 14 livres de pression à l’intérieur du fruit. A moins de 11 livres, la pomme devient invendable car trop molle pour le consommateur. Avec moins de 8 livres de pression, on l’envoie en jus. Dans le passé, nous l’avons cuisiné. La pomme la plus dure est une Reinette : 30 livres de pression !
Il faut savoir qu’une pomme posée sur le comptoir perd environ une livre de pression par jour, alors que dans un réfrigérateur à 4°C elle perd une pression par mois. Vive le congélateur ! Les pomiculteurs savent comment conserver des pommes fortes qui peuvent être vendues sur le marché toute l’année, assurant leur propre survie et prospérité.
maturité réglementaire
Chaque année, le Québec produit environ 102 245 tonnes métriques de pommes, chaque Québécois en mordant 12 kilogrammes. Pour les jus et dérivés on atteint 18 kg/personne/an. Tout est réglementé : les prix minimaux et les dates de lancement des différentes variétés sont fixés par la Fédération des producteurs de pommes du Québec, qui est très stricte sur ces sujets. Ces mesures sont prises pour protéger les consommateurs des pommes non mûres vendues par ceux qui cherchent désespérément à être les premiers à proposer une variété.
Par conséquent, différentes variétés de pommes ont des dates d’arrivée différentes, selon qu’elles sont « précoces » ou « tardives ». Les plus notables sont les premiers Melba et Jerseymac (15 août). Paulared, Lobo, McIntosh (un favori des Québécois), Spartan, Empire, Cortland et Reinette sont des variétés tardives : elles mûrissent entre la fin août et le début octobre.
Truc simple pour savoir si une pomme est mûre : Si la couleur du tégument est blanche, c’est trop tôt. Il devient brun à maturité.
la source
Fédération des pomiculteurs du Québec
Statistique Canada
Institut de la statistique du Québec
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