10 ans plus tard, le gérant reçoit une lettre


De bonnes choses viendront à ceux qui attendent. Une mère lui a envoyé un billet de 50 € après des années passées à manger dans un restaurant. Le geste a halluciné le propriétaire de la story qui l’a retweeté sur les réseaux sociaux.

Mais que s’est-il passé? C’est arrivé à Mulhouse en 2010. Un jour, une mère et ses enfants déjeunaient dans une rôtisserie appelée Le Bosphore. L’Alsace rapporte que si le repas s’est bien passé, apparemment la situation personnelle de la mère était très compliquée et le gérant ne voyait que le feu.

Un jour, il reçoit d’un homme une enveloppe contenant des billets de 50 euros, accompagnée d’une lettre manuscrite anonyme. Sur ce papier on peut lire ces mots :

« Bonjour Monsieur le Patron du Bosphore. Je vous envoie cette lettre avec 50 euros pour vous rembourser. En 2010 j’ai mangé avec mes quatre enfants. Je viens de sortir d’un divorce et la situation est très désespérée, je suis partie sans payer. Je me suis souvenu récemment de cette histoire. J’espère que vous me pardonnerez. Qu’Allah vous accorde le succès dans la vie. […] Pardonnez-moi, je le regrette sincèrement. »

Une histoire touchante, « Sensibilisation »

L’histoire a bouleversé l’actuel gérant du Bosphore, qui n’avait alors que 13 ans. Le jeune homme de 25 ans a repris le restaurant familial, c’est donc lui qui a retweeté le mot de sa mère sur Facebook. « Comme c’est touchant »a réagi Guney Cokkaya. « Je n’ai pas le temps de lire cette lettre tout de suite en raison du grand nombre de clients. J’ai pensé que quelqu’un voulait peut-être servir le repas de quelqu’un d’autre. »

Après avoir lu la lettre, il a demandé à son père, alors gérant du restaurant, s’il se souvenait de la femme partie sans payer en 2010. « Il ne s’en souvient plus. Mais il faut le dire, comme tout le monde dans la restauration, on en a vu de toutes les couleurs ! »a expliqué son fils. On ne sait donc pas si la mère s’est « enfuie » avec le bébé sans rien dire, ou si elle a expliqué qu’elle ne pouvait pas payer.continuez avec Guney Cokkaya.

Enfin, alors que ce dernier sert souvent des repas à des personnes dans le besoin et ne voulait pas promouvoir l’histoire, un de ses amis qui dirige un groupe de solidarité lui a demandé s’il pouvait retweeter l’histoire sur Facebook, a expliqué Voice of the North. « Il m’a demandé si je pouvais partager l’histoire sur les réseaux sociaux et faire comprendre aux gens que leur cœur était sur la touche. »

Dans une publication sur Facebook, le gérant du restaurant a écrit : « Nous avons tous nos propres histoires. C’est un homme qui a vécu il y a 10 ans… si vous voyez ce message, vous savez madame, vous avez été pardonné dès le premier jour, votre histoire et votre lettre nous touchent profondément. Au plaisir de vous revoir dans notre restaurant…”

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