A Brest, on sert cinq restaurants de la même cuisine !


« Ici on fait des pâtes et du couscous, et là on fait tout le reste. » Dans leur minuscule cuisine, dans deux espaces de travail distincts, Hugues Le Gall, Guillaume Bourlart et leur équipe accomplissent l’exploit de créer l’équivalent de cinq cartes de restaurant.

Au départ, Roast-It a ouvert ses portes à Brest (Finistère) en janvier 2022. « C’est notre propre restaurant, la base de nos activités. Nous y accueillons nos clients et nous leur proposons notre propre concept. » explique Hugues Le Gall. Le concept est une jolie rôtisserie haut de gamme avec du poulet Janzé, du jambon et des saucisses qui se dégustent sur place, devant une mange-debout, mais surtout à la maison, grâce à la vente à emporter ou à la livraison.

Tout est clair, nous savons où nous en sommes. Naviguer sur les plateformes de livraison de nourriture peut devenir un peu compliqué. Pas moins de quatre autres restaurants sur Uber Eats et Deliveroo référencent l’adresse de Roast-it 27, rue Remy-Coppin !

Marques conçues pour la livraison

concepts que nous connaissons cuisine sombre (ou « cuisines fantômes »), ces restaurants ne servent qu’à la livraison à domicile et n’ont pas de tables pour les clients, pas même de comptoir à emporter.Deux gérants à Brest ouvrent un cuisine d’accueil (« Main Kitchen »), c’est-à-dire que la cuisine et le personnel servent à la fois leur restaurant et d’autres restaurants, cette fois virtuellement.

Parmi ces restaurants, deux sont des marques créées par Hugues Le Gall et Guillaume Bourlart« Touchez d’autres cibles » : Mr Chicken, la version fast-food de Roast-it (sandwichs et burgers au poulet) et Beefy Burger, qui propose aussi du bœuf.

Deux autres restaurants, Coquillettes (bol de pâtes) et Walida (couscous lancé par la mère de Gad Elmaleh) correspondent à un concept encore différent puisqu’il s’agit de marques sous licence.

Créés de toutes pièces pour être installés dans les restaurants traditionnels existants, ils font partie des dix restaurants proposés par la startup Not So Dark« Facile à utiliser et une marque conçue pour la livraison », Comme le montre la société sur son site Internet, la société prétend avoir 210 restaurants virtuels dans 40 villes françaises.

Recettes, fournisseurs, marketing… Les restaurateurs ont un concept clé en main où la seule tâche est de préparer les plats et les emballages, et la livraison est déléguée à la plateforme. Il n’y a pas de frais d’adhésion, mais des frais d’abonnement (299 € + 100 € supplémentaires par marque) et la possibilité de résilier le contrat si les parties le jugent opportun.

« C’est une prime »

« Si on n’a plus Coquillettes et Walida, ça ne remet pas en cause notre modèle, explique Hugues Le Gall. Pour nous, c’est un plus. » Pourtant, selon les partenaires, ils semblent tenir leur promesse de tirer le meilleur parti de chaque mètre carré de la cuisine, et ils ont réussi à obtenir des commandes de cinq restaurants, quatre virtuels et un physique, avec quatre employés. , dont deux gérants.

Mais ils ne vont pas au-delà car entre la commande au fournisseur et la confection des plats des différents menus, « On jongle souvent », Rencontrez Guillaume Borat.

Quoi qu’il en soit, tout est « Totalement transparente : En caisse, nos clients Roast-it ont vu que nous faisions des pâtes. S’ils nous le demandent, nous leur expliquerons. Mais ce n’est pas forcément facile à comprendre ! » Le patron a ri.

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