Belle histoire familiale du Relais des Tuileries, hôtel restaurant à Séreilhac depuis 1968


Les souvenirs de la famille ont afflué, avec des photos en noir et blanc et sépia tirées des placards quelques heures avant l’entretien et drapées sur de grandes tables en bois. « Tu en trouves là, passe Arlette Chambaud à son fils Frédéric et son petit-fils Thomas, qui traversent différents clichés. Il y a même des seniors ! » (Le sourire). Puis (Elle a pris une autre photo)vraiment au début… »

Le « tout, tout début » de Relais des Tuileries, plus précisément « Rameaux 1968 », se souvient Arlette Chambraud. Elle et son mari Bernard sont arrivés à Séreilhac il y a quelques années pour reprendre le village, hôtel touristiqueDonc, avant de « déménager », au bord de la RN21, allumez Palais des Tuileries.

A quoi ressemblait le restaurant à son ouverture.

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« Les clients de hôtel touristique jusqu’ici.Je me souviens du premier jour de notre ouverture, nos premières clientes, Arlette Chambaud, 86 ans, toujours souriante en réécrivant l’histoire Relais des TuileriesNous avons ouvert cette toute petite pièce – maintenant utilisée comme bureau – avec un tréteau, de la petite porte au faisceau de la route principale afin que les gens puissent sauter hors de l’ornière et revenir. »

Elle a conclu que c’étaient de « bonnes années », de « grandes années ». Ceux « Mariage ou communion du samedi » et « Bal du dimanche ».

« Quoi de mieux que de conserver une histoire familiale ? »

Thomas Chambard

« La qualité des plats est primordiale. Mais nous avons aussi mis l’accent sur l’accueil, poursuit-elle. Nous sommes un métier d’accueil, les gens viennent ici pour s’amuser, et c’est notre responsabilité de les accueillir et de les divertir. » un Moment simple. Etre proche du client est important. Nous connaissons les enfants, les petits-enfants. Certaines personnes connaissent mieux que « Maison de Chambord » Palais des Tuileries finalement (rire)Nous suivons ces personnes de génération en génération. Ça continue. »

Son fils Frédéric « continue », il revient dans le fief familial après deux ans à Genève (Suisse) après avoir été diplômé de l’école hôtelière de Tarance (Gironde). Il aimait passer du temps dans ces cuisines depuis qu’il était enfant. « J’ai toujours ricané à la cuisine, et les intervenants clés l’ont confirmé. Quand ma tête était à peine au-dessus du panier, j’étais dans la friteuse, puis dans la trancheuse à jambon, et puis j’égrenais des fraises, préparais des haricots etc. J’ai beaucoup de bons souvenirs dans la cuisine. »

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A la fin des années 80, Frédéric Chambraud prend le relais du Relais autour des plats du terroir qui ont fait la renommée de l’établissement. « Par exemple, j’ai développé beaucoup d’aspects pâtissiers, se souvient-il. C’était quelque chose que j’aimais, et parfois c’était plus décoratif que la cuisine, avec ce côté intéressant. Ensuite, il y avait le plat final, que j’ai toujours valorisé. »

glaçage sur le gateau »

« Maintenant, c’est la cerise sur le gâteau », lance Arlette Chambraud en riant du dessert. Depuis le 1er avril, son petit-fils Thomas est apparu dans cette recette avec Frédéric en tant que « Chef ». Alain Ducasse (Monaco, Provence, Paris…), comme il disait, est le retour de celui qui s’est développé dans les « galaxies » ces dernières années.

« C’était la seule joie, la fierté, de reconnaître le père. On a tous les deux eu une petite ‘crampe’ (rire)« Nous nous connaissons si bien, poursuit Thomas, que parfois nous n’avons même pas besoin de nous parler. »

Et réalise : « Dès le début, le but ultime était là : s’installer, travailler, s’amuser, faire plaisir aux clients. Je suis né ici, et quoi de mieux que de continuer l’histoire familiale ? ».

Ajoutant ainsi un peu plus à la collection de photos.

Frédéric Chambrow (premier à droite) avec son père bernard (premier à gauche) Avec son grand-père Léon, il était également aubergiste dans divers établissements.

La question de Thomas Chambrowd…

Vous venez de rejoindre un restaurant familial Relais des TuileriesEst-ce quelque chose que vous avez prévu dans votre esprit ? ?
« Je n’ai pas d’échéance, je n’ai pas forcément de plan. Je me dis : ‘je pense qu’il est temps de revenir un peu en arrière’. J’ai envie de commencer, transmettre et transmettre tout ce que j’ai appris, cuisiner . »

Justement, quels projets vous attendent ?
« Pouvons-nous avoir beaucoup d’idées ? Après, certaines choses peuvent se faire et d’autres pas. Je pense déjà, nous allons nous concentrer sur ce que nous avons, le mettre en valeur, faire perdurer l’entreprise familiale, la faire avancer, donner sa vraie valeur, en l’actualisant et en lui donnant plus de visibilité. »

Côté cuisine ?
« On va utiliser ce qu’on a ici et coller à quelque chose de très local, de très terroir. C’est ce que je prône, des produits locaux, en respectant les saisons. C’est comme ça que j’ai appris et je vais continuer à travailler comme ça. On garde un une certaine simplicité, mais adaptée à mon parcours, j’ai travaillé dans des restaurants gastronomiques et étoilés et j’ai essayé de trouver ce savoir-faire dans la simplicité : utiliser des produits simples, les mettre en valeur, utiliser la technologie moderne… »

Jean Adrien Truchasou

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