Et si les pénuries alimentaires étaient (aussi) bonnes ?
On pense qu’ils ont disparu dans les vestiges de l’enfermement. Maintenant, la pénurie est de retour sur les tablettes. Qu’elles soient dues à la guerre d’Ukraine, à la grippe aviaire, aux mouvements sociaux ou au changement climatique, elles s’accumulent avec une régularité d’horlogerie depuis des semaines. Parfois, il s’accompagne d’un puissant effet domino. Ce sont les pâtes qui font rouler la balle. L’été dernier, le conflit en Ukraine faisait suite à une sécheresse sans précédent au Canada, premier producteur mondial de blé dur. En conséquence, certains producteurs de pâtes ont été contraints de réduire considérablement leur production en raison de pénuries de matières premières. Outre les ruptures d’approvisionnement constatées un peu partout dans les supermarchés, la flambée des prix des coquilles de pâtes notamment est un signe des spiritueux, avec une MDD en hausse de 60 % en six mois cet hiver. n’ai pas vu.