Goût éternel en bouche



Goûtez Paris, édition 2021. VINCENT NAGEOTTE

Mauusse, immense, carnaval… Pour la septième fois, le Paris Food Festival est à nouveau un rêve devenu réalité. Du 12 au 15 mai, les éléments tricolores de Taste Festivals (créés à Londres et désormais dans 15 villes à travers le monde) se sont installés dans le Grand Palais éphémère de la capitale française (Champ-de-Mars). Le principe est simple : vous payez le droit d’entrée (22 euros, prix découverte), puis vous vous rendez au stand du chef qui propose des en-cas sous forme de goûters à des prix attractifs, allant de 6 à 12 euros la portion, selon les ingrédients. .

Cette année encore, le festival propose une longue liste de maîtres (30 chefs et 11 pâtissiers font partie des meilleurs de la profession) et d’événements (marchés de producteurs, dégustations, cours de cuisine gratuits, démonstrations discutées avec des chefs…). visiteurs, une foule spectaculaire devrait encore se former devant la tribune la plus courue. Pour survivre et réussir à dénicher le plat de ses rêves, mieux vaut s’armer de patience, éviter de passer les samedis et dimanches après-midi, et surtout, planifier sa visite autour de la toque la plus populaire.

Il y aura en effet quelques gourous de la bouffe au rendez-vous, notamment Pascal Barbot (l’Astrance, désormais deux étoiles) et Kei Kobayashi (Kei Restaurant, trois étoiles, habitués très appréciés de l’événement). Et des chefs surmédiatisés : Mohamed Cheikh, Mory Sacko… Au-delà des gros titres, voici quelques pistes à explorer.

Récompensez votre Crillon avec Boris Campanella

Asperges vertes de Provence, truite bio de Bourgogne, burrata fumée de Boris Campanella.Géraldine Martins

Taste a accueilli plusieurs chefs travaillant au palace, mettant enfin leurs plats dans leur portefeuille. En avant-première nous avons pu déguster la cuisine imaginée par Boris Campanella, Chef Exécutif de l’Hôtel de Crillon, qui a travaillé pour des institutions telles que Cheval Blanc ou la maison Troisgros. S’il n’y avait qu’une assiette à tester, ce serait sa création, qui associe une émulsion à base de burrata fumée, d’asperges vertes provençales et de dés de truite de Bourgogne. Il donne la sensation de croquer dans un petit nuage au subtil goût fumé ! A tester également, la cuisine d’Amaury Bouhours, disciple d’Alain Ducasse, qui cartonne dans les cuisines du Meurice depuis 2016, n’hésitant pas à jouer avec des saveurs puissantes et à les réunir dans sa forteresse.

Choqué par le teq paf de Thomas Chisholm

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