L’ancienne Banque de France de Périgueux vendue pour devenir un hôtel restaurant de luxe



Le hall principal de la Banque de France, avec une verrière.

Archives Stéphane Klein / « Sud-Ouest »

Construit en 1878 et agrandi en 1925, le bâtiment a fière allure avec son immense hall de réception, ses appartements de service à l’étage et bien sûr l’impressionnante voûte du sous-sol. L’ensemble est entouré de hauts murs et de jardins privatifs.

Un des anciens caveaux.

Archives Stéphane Klein / « Sud-Ouest »

Pendant plusieurs années, aucun argent n’y a été gagné et la flotte surprotégée de camions blindés a cessé de passer ici. Une cinquantaine de personnes y travaillaient. Ils n’ont maintenant que six ans et ont déménagé dans un nouvel endroit. La Banque de France s’est réorganisée au fil des ans, regroupant ses services et vendant ce patrimoine ancien, à Périgueux, sur trois étages d’environ 3 000 mètres carrés.

investissement majeur

Le bâtiment est protégé par des portails et de hautes grilles.

Michel Chute

Plusieurs investisseurs du monde entier ont fait des offres à la branche vente immobilière de la banque française à Paris. En accord avec la Mairie du Périgord qui porte le projet, trois entrepreneurs périgourdins ont été sélectionnés. Fabrice Faure confirme : « La signature définitive de l’accord interviendra mi-mai. Mais nous prendrons le temps de bien l’étudier. Le redéveloppement de l’immeuble sera complexe. Les investissements d’achat et de rénovation non communiqués devraient être conséquents. Pour construire client base, il vous faudra des atouts comme trouver un chef emblématique pour un restaurant.

A la Banque de France, les ventes de l’ancienne succursale sont toujours étroitement surveillées, son nom étant la plupart du temps gravé sur la façade. A Boulogne-Billancourt, près de Paris, un hôtel de luxe a été construit dans un immeuble ancien. Des hébergements haut de gamme à Douai dans le nord et au centre culturel d’Avignon. Pour Périgueux, par exemple, la maire Delphine Labails a rejeté les projets de logements pour seniors, déjà trop nombreux dans la ville. « Mais on a besoin, au cœur de la ville, dit-elle, d’un tel dispositif, par exemple, pour les clients séminaires. Il sera utile à toute l’agglomération. »

Write A Comment