Le gaspillage alimentaire explose en Indonésie


« Le gaspillage alimentaire en Indonésie atteint 330 000 milliards de roupies »Titre Boussole en première page de son édition du 19 mai 2022. Pour illustrer ce chiffre vertigineux (plus de 21 milliards d’euros), le quotidien publie en infographie une pyramide de 514 mètres de haut qui ne représente que le gaspillage alimentaire annuel de la ville de Jakarta. En revanche, les flammes de Monas, le monument national, sont comme un nain, et la tour Gedung Gama, le plus haut immeuble de bureaux de la capitale, apparaît à peine à mi-hauteur de la montagne d’ordures.

« Selon le système national d’information sur la gestion des déchets (SIPSN) du ministère de l’Environnement et des Forêts (KLHK), en 2020, 40% du total des déchets ont été enregistrés dans 199 villes ou régions. »

Le Daily Mail rappelle qu’il existe 514 villes ou régions en Indonésie, laissant entendre que le gaspillage alimentaire sera pire que les chiffres publiés. « Dans la capitale, par exemple, seul West Jakarta a communiqué ses données sur la composition des déchets au SIPSN, ce qui représente 69,8 % du total des déchets. »

3e plus gros gaspilleur alimentaire au monde

Selon une étude du Barilla Center for Food and Nutrition, boussole, Les Indonésiens jettent 300 kg de déchets alimentaires chaque année. À ce titre, ils font partie des trois pires pays au monde sur cette question, avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Comme le montre l’infographie du journal, une part non négligeable de ces déchets provient des repas distribués dans des cartons lors d’événements familiaux, villageois, professionnels, culturels ou politiques.

« Il faut une campagne pour changer la façon dont les gens vivent afin qu’ils apprennent à manger sans laisser de déchets. Les restes, s’il y en a, mettez-les au compost domestique« , Remarques Boussole.

tous les jours « Déchetterie Intégrée », C’est-à-dire la décharge de Bantar Gebang à Bekasi, l’une des villes satellites de Jakarta. Dans le troisième arrondissement, le journaliste a rencontré Sarmi et Adim, deux éboueurs de 40 ans, qui dégustaient des pâtisseries dans des sacs plastiques transparents au milieu des montagnes d’ordures. « C’est cool de manger comme ça. Quand on a trop faim pour descendre acheter du riz, on trouve toujours quelque chose à manger ici, surtout pour la santé. » dit Samy.

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