Le mystère de la pénurie de main-d’œuvre
Décryptage – Alors que les clients reviennent plus vite que prévu, l’attractivité du secteur est au point mort. En plus de compromettre la qualité du service, le manque d’armes oblige également les professionnels à limiter leurs activités.
Faute de personnel, le restaurant étoilé Roza à Nantes a fermé la semaine du 16 mai avant de repartir en vacances. Son propriétaire, le chef Jean-François Pantalene, a dû se tourner vers lui car il était impossible d’assurer une qualité de service suffisante avec si peu de mains. « Je n’arrive pas à croire que c’est arrivé à ce point, Il soupira. Les deux tiers manquaient dans la salle à manger et un dans la cuisine. Je dois protéger mon équipe, ma qualité de cuisine et de service. J’ai fait de la publicité. Je n’ai quasiment pas reçu de candidatures.
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La « grande démission » des salariés de l’hôtellerie-restauration continue de faire des ravages. Dans tous les secteurs, restaurants, cuisines, housekeeping, housekeeping, accueil des invités… C’est vrai que les professionnels du tourisme ont du mal à recruter au fil des années. Mais ils n’ont jamais souffert d’une telle pénurie de main-d’œuvre. La pandémie a persisté, diminuant l’attrait des carrières…
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