Le restaurant Le Vertigo en Corrèze a complètement arrêté de servir des frites faute d’huile


Au restaurant LeVertigo en Corrèze nous avons complètement arrêté de servir des frites. Son patron, Florian Fournier, a décidé de les remplacer par des grenailles au moins pour toute la saison. « La friture est un travail difficile pour nous : je consomme près de 100 litres d’huile par semaine. »

Raisons économiques et logistiques

Après avoir retiré la tempura de crevettes de son menu, c’était les frites par la fenêtre. Pour des raisons économiques (« le prix est devenu complètement fou ») autant que des raisons logistiques : « Si je dois le stocker, il me faut un garage ! »

Sans compter que Florian Fournier estime que les problèmes vont persister : « L’Ukraine n’est pas tête de série, donc le pire est à venir. La pression est là et je préfère changer de stratégie tout de suite pour faire une bonne saison. »

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Pourquoi la Corrèze ne sera (probablement) pas autosuffisante en huile de tournesol

Les problèmes s’accumulent pour les restaurateurs

En revanche, l’achat d’un deuxième four est nécessaire et en même temps un petit geste envers le client : « Avec les pommes de terre nouvelles, nous proposons une sauce tartare maison très délicieuse. J’ai de bons retours clients. »

Florian Fournier n’est pas le seul patron corrézien confronté à des ruptures de stock. Jean-Luc Viginiat, Président de l’UMIH, a conclu : « Les personnes qui n’ont pas de centrale d’achat sont un peu seules et ont des difficultés » (syndicat de l’hôtellerie) corriger.

Nous avons un téléphone, mais que voulez-vous qu’on leur dise ? Nous n’avons pas de solution. Certains sauront gérer et s’adapter. Pour d’autres, surtout pour ceux qui débutent, la situation est plus compliquée.

En particulier, les difficultés d’approvisionnement sont multiples en termes de quantité et de prix. « Poulet, œufs, saumon, moutarde, beurre… le problème prend de l’ampleur, conclut Jean-Luc Viginiat. Il détruit la santé de notre entreprise. »

La Corrèze ouvre des activités pétrolières

Non, toujours pas. Au matin du lundi 16 mai 2022, les bouteilles d’huile de tournesol n’étaient pas encore rentrées dans les rayons d’Intermarché du boulevard Foch à Brive. C’est de l’huile d’olive, point. En effet, deux fois par semaine, les rayons sont remplis pendant les périodes de livraison du lundi et du jeudi. Marchez à vide.

« Nous sommes livrés par notre plateforme grâce à un système de quota basé sur le chiffre d’affaires », explique Alexis Bru, directeur du magasin. Ils en mettent un peu pour tout le monde. »

Le jeudi 12 mai 2022, le supermarché a reçu… un carton, soit douze bouteilles d’huile de tournesol ! « Ça a duré dix minutes… » et ce n’est pas la peine d’essayer de passer le drive : « On ne peut commander que ce qu’il y a en rayon… »

peur de manquer quelque chose

Thierry Desouches a admis que les supermarchés vendaient « imprudemment » de l’huile de tournesol depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine. En tant que responsable des relations extérieures du groupe de commerçants Système U, il a même constaté des exemples de « presque violence en caisse, des gens voulant se passer plus de bouteilles » dans son bureau de Rungis.

Parce que les marques limitent le nombre de bouteilles par chariot, cela ne suffit pas à résoudre le problème. En effet, conclut Alexis Bleu, « Même s’il y en a à la maison, les gens ont peur d’en consommer… »

Les tensions ne vont pas s’apaiser car « si on ne sème pas de tournesols, il n’y aura pas de tournesols », note Thiery Desouches. Nous aurons des problèmes, et les industriels auront des problèmes. « De plus, il a commencé à se coincer sur les frites, les frites congelées…

System U va sans doute se pencher de plus près sur le marché français : « Bien sûr, nous trouverons un moyen de ramener ce produit chez nous. »

pomme la blues

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