McDonald’s vend ses restaurants en Russie à un homme d’affaires russe
McDonald’s a annoncé qu’il quitterait définitivement la Russie en réponse à l’invasion ukrainienne et a vendu ses activités dans le pays à l’homme d’affaires russe Alexander Govor, qui dirige déjà les restaurants du groupe américain en Sibérie.
À la suite de cet accord, M. Govor acquerra l’intégralité du portefeuille de McDonald’s en Russie, où le géant américain de la restauration rapide compte 850 établissements et 62 000 employés, a-t-il annoncé jeudi.
Le montant de l’accord n’a pas été divulgué et McDonald’s n’a pas précisé si le menu resterait le même. Cependant, le nom de la marque sera modifié.
M. Gowall a accepté de garder le personnel actuel pendant au moins deux ans, dans les mêmes conditions dont ils ont bénéficié jusqu’à présent. Il paiera également les salaires du personnel de bureau travaillant dans 45 régions du pays jusqu’à la fin des opérations et paiera les dettes envers les fournisseurs, les propriétaires et les dépenses courantes.
La chaîne de restauration rapide a déclaré que la vente sera finalisée dans les prochaines semaines, sous réserve de l’approbation réglementaire.
Depuis 2015, M. Govor est autorisé par le groupe américain à exploiter 25 restaurants dans différentes villes de Sibérie. Il est également co-fondateur de Neftekhimservice, une société spécialisée dans le raffinage du pétrole, et membre du conseil d’administration d’une société disposant d’un réseau d’hôtels Park Inn et de cliniques privées à Novokuznetsk, en Sibérie.
McDonald’s a annoncé lundi qu’après plus de 30 ans d’existence, il avait décidé de se retirer complètement de Russie dans le but de manifester son opposition à une invasion militaire de l’Ukraine.« La crise humanitaire créée par la guerre en Ukraine et l’environnement économique imprévisible qui en a résulté ont conduit McDonald’s à conclure que la poursuite de nos activités en Russie n’est plus tenable et conforme à nos valeurs »explique ensuite le groupe.
McDonald’s a déclaré qu’il prévoyait de prélever entre 1,2 et 1,4 milliard de dollars de frais dans ses comptes à la suite de la cession.
