Montpellier : Un ancien restaurant de squat explose après un incendie criminel


Jeudi 2 juin, les deux incendies se sont produits à quelques minutes d’intervalle dans la rue Beltingsance près de l’hôpital Saint-Eloy de Montpellier.

L’explosion a secoué le quartier. Des voisins et du personnel encore léthargiques à l’hôpital St. Eloy, dont l’entrée se trouve en face du site de la catastrophe. Les pompiers ont d’abord été alertés d’un feu de poubelle couvant devant la clôture de l’ancien restaurant Bastide, rue Bertin-Sans de l’immeuble vers 7 heures du matin. « Les pompiers sont venus frapper à ma porte. J’ai voulu ouvrir la fenêtre pour voir ce qui se passait et ils m’ont dit ‘surtout pas' ». Il y a eu un gros feu et beaucoup de fumée », explique le voisin, propriétaire du bar d’à côté. Un autre résident a sorti son boyau d’arrosage en attendant l’arrivée des pompiers, notamment pour protéger le compteur de gaz près de lui en cas de L’équipage a été facilement maîtrisé et ils sont partis, mais quelques instants plus tard, un nouvel incendie s’est déclaré.

« Quand on a fini d’emballer, j’ai vu de la fumée un peu plus loin au niveau du même immeuble », raconte le voisin, qui a toussé deux fois à cause de la fumée. Sous la chaleur, à l’ancienne baie vitrée du bar de la Bastide, de petites bombes à gaz, comme celles utilisées pour faire de la chantilly ou produire du soda, ont explosé. Cassé quelques vitres, juste à côté des voies du tram. Heureusement, personne n’a été blessé, que ce soit par des éclats d’obus ou par les fumées toxiques de la combustion des matelas jetés, des déchets plastiques et métalliques.

Squat pendant un an et demi

Les pompiers sont ensuite revenus avec plusieurs camions de pompiers pour maîtriser l’incendie, qui a ravagé la maison de 20 mètres carrés et était jonchée de détritus.

Deux incendies à la même adresse en quelques minutes ne laissent aucun doute sur l’origine volontaire des sinistres. La police a également ouvert une enquête.

Selon nos informations, ce restaurant est fermé et même clôturé et squatte depuis près d’un an et demi. Les occupants entrent régulièrement par des échelles en partie haute du bâtiment. Depuis des semaines, des tensions sont apparues entre les squatters qui y dormaient. La prise de bec entre certains va s’aggraver le jeudi 2 juin.

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