Pizza gratuite pendant un an, 1000 euros… Embauchez, ces restaurateurs utilisent le système D
Les restaurateurs innovent sans cesse pour dénicher des perles rares. L’un d’eux a décidé d’offrir une compensation financière à quiconque lui trouverait un cuisinier.
Retrouvez cuisiniers, serveurs, contremaître… Le secteur de la restauration ne s’est pas remis de la crise sanitaire. Avant que Déjà confronté à des difficultés de recrutement, le Covid ne fera qu’empirer les choses. Beaucoup d’employés préfèrent se recycler et quitter l’industrie.
Face à ce phénomène, les restaurateurs ont décidé d’innover. Certains offrent même des récompenses à quiconque leur trouve une perle rare. Après six mois de recherches infructueuses, le gérant d’une pizzeria à Nîmes change de cap.
Il promet désormais un an de pizza à ceux qui pensent qu’il est le chef idéal. Salaire : 2300 EUR net par mois incluant les heures supplémentaires et la prime d’intéressement.
« En six mois, nous avons reçu trois candidatures pertinentes. Depuis la publication de l’offre, nous avons reçu 20 candidatures », assure à BFMTV Matthieu Bataille, gérant du restaurant de Nim Pinocchio.
1000 euros contre le chef
A une cinquantaine de kilomètres de là, le gérant d’un restaurant de Montpellier décide d’aller plus loin et d’apporter les fonds.
« Tous les emplois doivent être rémunérés, donc celui qui m’aidera à trouver un chef, je le paierai un peu », a déclaré Boris Leclercq, propriétaire du restaurant Bambino Rocco.
« Je veux faire de vous un recruteur professionnel. Je m’adresse à tout le monde : la personne qui me recommande un chef, un italien ou une pizza, je lui donne 20 gros billets de 50 euros, soit 1 000 euros. Si un Après un mois, la personne reste et je te donne 1 000 euros ! », a-t-il expliqué dans une vidéo postée sur le réseau social.
Ces gestes ingénieux mettent en lumière les difficultés d’embauche que connaît l’industrie aujourd’hui. L’Umih, un important syndicat patronal de l’hôtellerie et de la restauration, estime qu’il y a encore 200 000 à 300 000 postes vacants. Face à ce constat, à l’approche de l’été, les syndicats s’apprêtent à signer un accord avec le gouvernement tunisien pour faciliter l’arrivée dans le pays de jeunes en quête d’emploi. saisonnier dans ce domaine.