Place aux lecteurs | Aliments indépendants et achats locaux


Vous avez été nombreux à nous écrire en réponse à une entrevue avec le ministre de l’Agriculture André Lamontagne jeudi matin. Voici un aperçu du courrier entrant.

Publié à 8h00

Autonomie alimentaire et hydro-Québec

Je trouve important de favoriser l’approvisionnement local pour de nombreuses raisons : réduire les transports et réduire notre empreinte écologique, encourager les économies locales plutôt que les géants, développer l’autonomie alimentaire avec de nouvelles techniques de culture sous serres et fermes bio locales. Hydro-Québec devrait permettre à ces entreprises de réduire leurs coûts. Nous sommes capables de faire de grandes choses au Québec. Quand je l’ai acheté, ma devise était « le Québec d’abord, le Canada ensuite, puis ailleurs » si je ne pouvais vraiment pas m’en passer.

Marie-France Brace

n’est fidèle à personne

À mon avis, le manque de motivation pour acheter des produits locaux est principalement dû au fait que les consommateurs commencent à se sentir floués par la hausse des prix. Difficile de dire les frais de port car les asperges ne viennent pas du Mexique ou de Floride après tout, elles viennent de la ferme d’à côté, le prix est le même, sinon plus élevé… Aujourd’hui, je cherche juste une bonne affaire et je J’attendrai la semaine prochaine ou la prochaine, Gardez l’œil ouvert et achetez au meilleur prix. Je n’ai aucune loyauté envers les gens qui font fortune grâce à moi !

Jean-Guy Degagné

Défenseur de l’agriculture biologique

Nous achetons beaucoup de produits locaux et bio. J’aime savoir que ce que je mange n’a pas parcouru des milliers de kilomètres pour arriver jusqu’à moi et qu’il a été produit dans le respect de la nature et sans produits chimiques. Achetons mieux, gaspillons moins et encourageons nos petits producteurs, qui sont souvent aux prises avec la domination des multinationales, pour qui la qualité du produit n’est généralement pas un enjeu important.

Jean Savard

Le prix décide d’acheter

Je n’achète pas souvent de produits locaux car ils sont plus chers que les produits importés.

Denise Plante

J’achète les produits les moins chers, peu importe d’où ils viennent. Je n’ai pas le choix!

Chapeau haut de forme Aline Rochon

Achetez moins, achetez mieux !

Malgré la hausse des prix alimentaires, je préfère acheter des produits locaux. Principalement des fruits et légumes, parfois un peu plus chers qu’importés, mais généralement plus délicieux. Du coup, j’achète un peu moins mais la qualité est meilleure.

Claire Maillet

plusieurs avantages

Dans notre lutte contre l’inflation, l’équation acheter local et réduire notre consommation de pétrole en tant que société est évidente, sans oublier d’autres avantages tels que la réduction des gaz à effet de serre, la création d’emplois, la multiplication des initiatives d’agriculture urbaine, etc.

Bernard Packwood

Il faut de l’argent pour faire des piastres

Désolé si une tomate québécoise vaut 50 cents de plus qu’une tomate canadienne, mais le choix est facile car ça s’accumule vite. Comme disait mon père, il faut de l’argent pour faire des piastres. Mon portefeuille est attaqué de toutes parts. Les taxes, en particulier les taxes sur l’essence, ont un impact sur tous nos achats, et cela m’appauvrit plus que jamais. Avant d’acheter au Québec, je regarderais dans mon portefeuille.

Johanna fière

combattre la dépendance

La hausse des prix va m’amener à faire des choix sur certains aliments que j’achèterai à rabais, mais cela n’affectera pas mon principe d’achat local. Je cherche des aliments produits ici depuis le début de la pandémie. Des événements tels que la pandémie et la guerre d’Ukraine ces dernières années ont clairement démontré notre dépendance vis-à-vis des autres pays, et je suis plus que jamais conscient de l’importance de l’autosuffisance alimentaire, que j’encourage fortement. Je trouve même qu’ils ne suffisent pas à mon avis.

Merlin Simard, Rimuski

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