Retour à l’ancienne boîte de nuit La Tupiña, douze ans après l’incendie


Olivier Martinez, l’ancien propriétaire du bar Le Classique à Biarritz, le révèle après 18 mois de travaux et un relooking extrêmement spectaculaire. L’entrepreneur de 40 ans est propriétaire du mur depuis janvier 2020 avec son père, Jean-Bernard, qui a vécu à Saint-Pée​​​-sur-Nivelle dans sa jeunesse. Il connaissait les lieux, il était au courant de l’incendie de 2010, mais il ne s’attendait pas à trouver le bâtiment dans cet état.

Tour d’horizon de la nouvelle configuration, tournée vers la restauration, mais toujours avec une cabine de DJ.

Vincent De Witt

« faire quelque chose »

« Évidemment, tout est nul. Il n’y a rien à garder, pas même le toit. Il n’y a presque rien à réutiliser, mais c’est énorme parce que nous avons 600 m² d’espace intérieur et plus de 2 000 m² de parking. Et comme nous sommes issus du BTP, nous pense qu’il y a quelque chose à faire, même un énorme potentiel », a-t-il déclaré, notant qu’il n’était pas mécontent du développement initial, d’autant plus que son bowling venait d’être installé surplombant l’A63 et plus loin sur la rivière Rune.

Un espace extérieur a été entièrement créé. Il peut contenir à lui seul plus de 70 couverts.

Vincent De Witt

La perversion est vraiment impressionnante. De nouveaux escaliers, de nouvelles ouvertures, la création d’une cave à vin, la transformation d’un ancien dressing en bureau, et surtout, l’installation d’une immense cuisine entièrement équipée en remplacement de l’ancien… WC.

A la place des anciennes toilettes de la discothèque, une très grande cuisine toute équipée.

Vincent De Witt

En plein centre de l’espace, un magnifique comptoir réalisé sur mesure dans l’atelier Nectoux de Dax, à côté d’un juke-box que tous les vieux fêtards connaissent. « Ça fait 15 ans qu’il ne sert à rien, mais on a trouvé un amateur de juke-box qui a réussi à le restaurer », adore Olivier Martinez.

Olivier Martinez devant un vieux juke-box qui ne fonctionne plus mais qui a été restauré.

Vincent De Witt

Droits de La Tupiña

Le ton est moins intéressant lorsqu’il s’agit « d’un peu de pression » que Bordeaux n’utilise plus le nom de Tupiña. « Les propriétaires du restaurant bordelais nous ont écrit pour demander un changement de nom. On leur a dit que la boîte de nuit existait depuis 1968, donc avant eux », a-t-il expliqué. Bordelais a eu la bonne idée de déposer le nom en 2010, mais après l’incendie, Olivier Martinez s’est enlisé.

Le propriétaire d’un restaurant bordelais nous écrit pour demander un changement de nom

Les nostalgiques remarqueront que cet espace bureau a été construit à la place de l’ancienne loge de la discothèque.

Vincent De Witt

« Donc, ça s’appellera ‘La Peña’. Le nom est une bonne représentation de mon désir d’en faire un endroit d’amis où les gens se sentiront chez eux. Après cela, dans mon esprit, ce sera toujours Tupiña, je pense que ce sera le pareil pour tout le monde ici », réagit un ancien élève du lycée hôtelier de Biarritz, qui déambule dans les cuisines d’Hélianthal et bien connu à Saint-Pée ​​pour être à Jokolari et aider son père derrière le bar.

“Pas une boîte de nuit”

Il faut également mentionner sérieusement la fermeture à 4h du matin, prévue les jeudi, vendredi et samedi et 7/7 jours en été. « On a le pouvoir de retarder la fermeture, mais ce ne sera pas une boîte de nuit, c’est-à-dire ceux qui se disent à 1h30 ou 2h du matin on quitte Saint-Jean parce que le bar est fermé et on vient ici, ça a gagné ‘t L’idée était d’ouvrir un restaurant de style manoir espagnol où le dîner serait servi jusqu’à 23h30 ou minuit, où les clients pourraient faire la fête jusqu’à 4h du matin », indique clairement les nouveaux propriétaires.

Les gens se disent à 1h30 ou 2h du matin, on quitte Saint-Jean parce que le bar est fermé, on est là, non !

Pour « éviter au maximum les problèmes », Olivier Martinez a prévenu qu’il placerait au moins un agent de sécurité à l’entrée du parking et un autre au portail. « J’ai le même système au Classic de Biarritz, ce qui est vraiment important », a-t-il conclu, invitant les impatients de redécouvrir le lieu à partir du 10 juin.

Le premier service sera disponible à partir de 21h. La Peña sera ouverte pour le déjeuner et le dîner « au moins cinq jours par semaine en juin ». Olivier Martinez précise que l’objectif est d’être ouvert 7j/7 en juillet et août, « dont une journée avec uniquement de la restauration en salle de réunion ».

Le plan dépend essentiellement de la capacité à recruter des employés. Prévoyez de l’utiliser pendant deux semaines en très haute saison. Les vêtements de travail sont prêts et signés par la marque luzienne Katxi Klothing. Mais jusqu’à présent, le compte n’est ni en cuisine, ni au service, ni au bar.

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