Un menu 100% local est possible


Exposition ARM-PANON. Hier, la Chambre d’Agriculture organisait le premier repas 100% péi, de l’entrée au dessert, à partir de produits récoltés, transformés et cuisinés à La Réunion. Tant que la communauté, les supermarchés et les consommateurs sont également impliqués, on peut montrer que manger du péi est (déjà) possible, et il y en aura toujours plus demain.

Jus frais de goyave ou d’ananas, chips d’ananas, boulettes d’arbre à pain et de tapioca, salade de salami de poulet, curry de poulet fermier, tisane de potiron, brocoli et calicot… Vous bavez ? vous avez raison. C’est très bien que tout soit local.

C’était le premier menu 100% pei proposé dans la salle verte hier dans le cadre de la Foire Bras-Panon.Un repas qui remplace le riz par du maïs et des tubercules (Rêve, manioc…).

Une exigence de se renouveler pour prouver qu’une alimentation 100% locale est possible, et encore plus demain qu’aujourd’hui, la planète semble s’aligner sur la production péi, des producteurs aux consommateurs en passant par les politiques, n’a jamais été aussi prisée.

Les résultats de la crise de deux ans ont fait prendre conscience à beaucoup de notre dépendance excessive vis-à-vis du monde extérieur, caractérisée par des pénuries et des prix qui montent en flèche.
Une production locale qui passe par des étapes, par des jeunes toujours mieux formés et capables de transformer ces produits spéciaux en tablettes de chocolat à base de fèves locales désormais. (voir ailleurs) ou des bières à base de houblon « Une trentaine de tests sont en cours, avec un arôme naturel fruit de la passion »,

a commenté le président de la Maison verte. Concentrez-vous sur le développement de produits de qualité et d’excellence, la quantité n’est pas suffisante pour concurrencer les produits importés.

très court-circuit

Par exemple, la Chambre de Commerce organisera localement des stages de formation des champions du monde en confitures, sirops et gelées pour former les producteurs locaux, notamment à la production de confiture de lilas cambar. Riz, cacao, tubercules, arbre à pain, miel local… autant de marchés de niche qui valorisent demain nos producteurs, créant un cercle vertueux. A condition également que tout le monde joue le jeu : « Une communauté a lancé un appel d’offres pour de la confiture d’abricot qui a justifié les souhaits des enfants. Nous avons organisé un atelier à l’école où les enfants ne voulaient plus de confiture de rêve ou de patates douces. »qui met à l’honneur Frédéric Vienne avant d’inviter les convives à déguster cette carte du terroir.

Un déjeuner concocté par la Great Southern Farmers Association, animé par Daniélo Taiillamée, a réuni 35 producteurs engagés. Un chemin très court : du marché paysan à la confection de paniers pour les universités de la région, tout est produit dans le sud puis transformé au laboratoire de Montvert-les-Bas. Pas plus cher que l’import et industriel : « Les agriculteurs livrent du manioc et des patates douces pour un euro le kilo. » suffisant pour concurrencer le riz importé. Frédéric Vienne a également appelé les familles à remplacer une fois par semaine le riz dans leurs repas par des tubercules et autres maïs locaux. « A partir du moment où l’on connecte consommateurs et producteurs, La Réunion a la capacité de réussir un pari d’autosuffisance qui accepte aussi de se payer la qualité et la proximité », a commenté le directeur du DAAF, Pascal Ogier. C’est tout ce que l’assiette de la salle verte nous a dit hier.
après-midi

Chocolat, bière, glaces… « La Réunion gagne »
Comme nous l’avons dit, cette Foire Bras-Panon, c’est les produits pei avec la production et la transformation locales comme maîtres mots. « Nous devons réussir le transfert de valeur ajoutée et recentrer nos richesses alimentaires et agricoles, mais cela n’est possible que si nous avons les compétences », qui a lancé Jeannick Atchapa ce jeudi matin, avec la Chambre d’Agriculture et ProVanille pour mettre en avant du chocolat 100% péi à base de vanille locale, de sucre et de lait. Édition limitée à 150 exemplaires. Derrière les tablettes se cache Richard Lauret, 32 ans, ingénieur formé en agronomie alimentaire.

Il est tombé amoureux du chocolat lors de son stage chez Cocoa au Brésil. L’année suivante, il produira du chocolat artisanal « de la fève à la tablette » au Vietnam avant de retourner sur son île. Devant l’ancienne usine de Grands-Bois, il crée son propre atelier de fabrication de tablettes de chocolat. (cosses avec des ailes) Mettre en valeur le caractère aromatique de chaque terroir. Plus besoin d’envoyer les fèves en France métropolitaine. « Avec ces tablettes, cela montre notre capacité à fabriquer de bons produits qui sont différents de ce que nous consommons dans les supermarchés », les amateurs de commentaires.dans ces comprimés (Disponible sur le stand ProVanille, puis dans les magasins partenaires)pas de beurre de cacao, mais 22 kg de fèves de cacao récoltées à Sainte-Rose, Saint-Philippe et Rivière Sant-Louis.
En bouche, il est puissant avec des arômes originaux. Le prix est digne du travail et de la rareté : 17 euros l’assiette.Les prix baissent avec l’augmentation de la production insulaire de cacao (Attendre 7 ans après la plantation)Une autre série limitée de 600 pièces, sortie l’an dernier, a affiché des prix de 7 à 9 euros.Bière vanille des Dalons, issue de la plantation Péi hop et glaces 100% locales fabriquées pour la foire (notre version précédente)sont d’autres exemples. « Il faut changer le statu quo, ajouter de la niche et de la valeur ajoutée, sortir des sentiers battus, aujourd’hui c’est du chocolat ou de la sauce créole à la vanille, demain c’est beaucoup d’autres produits. Nous sommes ici à Reuni quand les gens sont motivés et vont dans le même sens Wangdao gagne », a bien résumé Willy Boyer, président de ProVanille. Allons-y!

dans le spectacle
troisième jour de la jeunesse
10 heures: Le concours des futurs éleveurs caprins.
11h00 : Récompense à l’éleveur.
11H30 DU MATIN: Barbecue de lapin.
14h30: Course de lapin.
10h à 16h : Dégustation à l’aveugle des produits Roten (stand Bras-Panon).
9h à 15h : La conduite du tracteur démarre.
A partir de 19h : Nuit à Castlequay.

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