près de Nantes. Dans ce restaurant, on ne déclare pas la guerre à la poutine !


traverser Coralie Ganeway
Publié le 25/04/22 à 19:03 L’Hebdo de Sèvre et Maine Voir mon actualité Suivre ce point de vente Anne-Sophie Meneux et Loïc Hamon, propriétaires de Québreizh préparent la fameuse poutine avec le chef du restaurant, Pascal Borin. ©HSM

On imagine déjà que certains ont peur de voir le sujet traité sous cet angle…cependant, parce que 24 février 2022 Outre l’invasion russe de l’Ukraine, les cas de restaurateurs victimes d’insultes ou de menaces se sont multipliés.

Ont-ils tort ? Ils ont de la poutine au menu.oui, oui, poutine, ça Frites, arrosées de sauce et de caillé de cheddar typique Québec Donc absolument, vraiment absolument rien à voir avec Vladimir Poutine. Si ce n’est pour son nom bien sûr. Mais croit-on vraiment qu’un homme dont les oreilles ont été interrompues par un opéra a jamais lancé l’opéra devant le pâtissier et l’a fait payer ? Cela nous semble peu probable, mais après tout…

Néanmoins, à Clisson (près de Nantes), le client de Québreiz semble plus rationnel. Situé sur la place de la gare, ce restaurant propose depuis près de deux ans du boudin en plus des traditionnelles crêpes et carrés. Son nom est donc une abréviation de Québec et de Bretagne. « Il y a plus de gens qui me demandent si ça cause des problèmes que de gens », s’amuse le propriétaire Loïc Hamon, qui a passé la majeure partie de sa vie au pays de la poutine (pas de la poutine !)

« Tu es toujours à la poutine ? » »

« Nous avons eu un client qui nous a demandé d’un ton très sérieux : ‘Fournissez-vous toujours de la poutine ? « Comme si c’était une erreur qu’on ne l’ait pas retiré de la carte, mais c’est tout, et ce n’est pas mal », lui assure sa compagne et co-gérante Anne-Sophie Meneux.

Ah, une autre dame nous a dit que lorsqu’elle a vu le mot « poutine » écrit dessus elle a cru qu’elle l’avait mal lu et ça l’a un peu blessée car elle ne connaissait pas le plat mais sa réaction n’était pas Il n’y a aucune hostilité du tout , ce qui est surprenant.

La poutine est devenue le plat signature de Clisson Québreizh. ©HSM

un plat signature

Aussi, sachant que tout le monde ne connaît pas la poutine, Anne-Sophie Menex a eu le réflexe de la présenter systématiquement dès le début de la guerre, ce qu’elle ne faisait pas auparavant.

Au début, j’ai insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un plat québécois antérieur à la poutine. Je me sens obligé de le faire pour ne pas semer la confusion.

Mais les clients de Québreizh sont pour la plupart des habitués, et ils savent exactement ce que c’est. Le gérant a donc été rapidement soulagé. De plus, les ventes du plat devenu la « signature » de Quebrey n’ont pas baissé. « Il représente entre 25% et 30% des commandes Des chiffres impressionnants, d’autant plus que la poutine n’est pas un plat original au restaurant que le couple a repris en janvier 2019, qui a commencé par des crêpes et des carrés.

Québreizh commence à servir de la poutine à la sortie premier confinementil y a presque deux ans.

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Anne-Sophie Meneux a rappelé qu’on était complètement à l’arrêt, tout était à l’arrêt, et on ne savait pas combien de temps ça allait durer. Nous avons donc commencé à réfléchir à ce que nous pourrions vendre pour emporter, sachant que les crêpes sont compliquées à chauffer correctement à la maison.

6 recettes de puddings !

Vu l’histoire de Loïc, Poutine leur impose au Canada De ses trois ans à 2017 il revient en France.

Nous avons essayé plusieurs recettes et lorsque nous en avons développé une, le restaurant rouvrait. Alors on l’a mis à la carte et aujourd’hui on le sert encore sur place midi, soir et à emporter.

Un plat, une légende…

Mais qui a inventé la poutine ? Plusieurs régions du Québec revendiquent sa création. Certes, elle est née dans les années 1950. L’histoire la plus largement diffusée est qu’elle venait d’un restaurant à Warwick où un client a demandé au propriétaire de mélanger une boîte de fromage et de frites. Quant à son nom, il y a plusieurs explications. Il vient probablement du mot anglais « pudding ». Ou, comme l’explique Loïc Hamon lui-même, il venait de « mettre dedans ». Pourtant, pour le roi de la poutine clissonnaise, « tant que c’est bon, peu importe d’où ça vient ! » »

Sauf que depuis, les poutines sont devenues des poutines.car il n’y a pas moins de 6 recettes différentes de Québreizh ! « On y a trouvé trois recettes traditionnelles, c’est-à-dire des frites fraîches, une sauce spéciale maison, et du cheddar non raffiné qu’on a importé du Québec (parce que c’est spécifique), donc on propose quelque chose comme ça Aliments, sans viande, ni porc ni boeuf, » explique Anne-Sophie Meneux.

A partir de février, nous vous proposons trois nouvelles recettes, cette fois ci nous les avons adaptées à notre manière, comme « La bonne du curé » au pasteur de Nantes et saucisse Miscade.

Certains clients ont déjà des estomacs assez gros et assez forts pour tester les six en peu de temps. La quantité d’informations est suffisamment importante pour être signalée !

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