Alimentation Bovin | Sécurité Sanitaire – Nutrition Animale : Plus de Certificats Oqualim


Porté par l’association Oqualim issue des trois alliances de nutrition animale (Afca-Cial, La Coopération agricole Nutrition Animale et Snia), Le Référentiel de Certification Nutrition Animale (RCNA) continue de progresser et couvre désormais 95,2% de la production d’aliments entièrement composés made in France. « 101 des 303 sites certifiés sont également certifiés, en plus, pour la version RCNA International, équivalente aux certificats FCA, GMP+ International, QS et UFAS, tous les organismes européens ont signé un accord de reconnaissance mutuelle », Le 5 mai, jour de la reprise des résultats 2021, s’est expliquée la représentante générale Céline Ravel.

291 sites répondent également au socle technique de « nutrition sans OGM » (23 exigences spécifiques) et 52 sites certifiés pour les fondamentaux de la technologie de la nutrition équine, mis à jour cette année (21 exigences spécifiques, y compris les contrôles sur les substances alimentaires naturelles interdites et le risque de dopage). Lancée en 2020, la certification des fournisseurs couvre actuellement 14 sites.

La qualité de l’hygiène est garantie

L’autre versant des activités de l’association, le programme de suivi partagé, se poursuivra également en 2021 par rapport aux années précédentes. 129 entreprises sont impliquées dans 257 sites de production d’aliments complets (94,7 % de la production nationale) et 49 entreprises sont impliquées dans 62 sites d’aliments complémentaires et de prémix (presque 100 % de la production française).

A cela, il faut ajouter des programmes spécifiques : STNO (268 usines), Bio (21 entreprises, 24 usines produisant 90% de la production nationale) et substituts du lait (6 entreprises = 92,4% de la production nationale).

La mise en commun assure une pression de commande élevée. Par exemple, le programme complémentaire comprenait plus de 4 000 analyses sur tous les sujets, et pour les seuls résidus de pesticides, 576 analyses ont recherché plus de 200 molécules dans les aliments crus et finis. Un seul échantillon a été jugé inacceptable, et il s’agissait d’une paille de blé qui contenait des résidus de bifénafen. La réglementation n’aborde pas la question des facteurs de conversion entre le blé et la paille, mais il existe une polémique entre les fournisseurs (le facteur 20 du Codex Alimentarius est appliqué) et Oqualim qui retient le facteur 4 dans l’analyse des risques.

Suite à une note de la Commission européenne en février dernier, des professionnels travaillent ensemble pour clarifier comment fixer des facteurs de conversion consensuels.

Quel que soit l’élément à rechercher (métaux lourds, salmonelles, dioxines, mycotoxines, etc.), la grande majorité des résultats sont conformes aux réglementations et règles fixées par l’industrie elle-même, qui n’ont aucune valeur établie.

Oqualim a également assuré une vigilance vis-à-vis des thématiques émergentes comme le cadmium ou l’oxyde d’éthylène, entrés dans des programmes de surveillance en 2022 suite à la crise de 2021. « Nous restons vigilants car la santé et la sécurité sont un droit à l’exercice de notre métier »insiste Frédéric Monnier (Cavac), président d’Oqualim.

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