rejeter la supplémentation systémique


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  • Publié le 3 octobre 2022 à 17:02, mis à jour le 3 octobre 2022 à 17:02

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    Le Haut-commissariat à la santé publique a mis à jour ses recommandations sur les apports en fer et en vitamine D pour l’adulte général. Et déclaré contre la supplémentation systémique, qui est absolument inutile.

    A la demande de la Direction générale de la santé, le Haut-Commissariat à la santé publique (HCSP) a réévalué la couverture des besoins nutritionnels de la population en fer et en vitamine D. Cependant, cet avis ne traite pas des conseils liés à certaines maladies ou à certains groupes de personnes spécifiques (par exemple, les femmes enceintes ou allaitantes).

    Surveillance des niveaux de fer : utile uniquement pour certaines femmes

    En ce qui concerne le fer, le HSCP a identifié que le risque de besoins non satisfaits survient principalement chez les femmes en âge de procréer en raison des menstruations.mais « Ces dernières années, l’incidence de l’anémie ferriprive chez les femmes en âge de procréer en France métropolitaine a été d’environ 3% et n’a pas augmenté » Cette perception a été soulevée même si l’anémie était plus fréquente chez les femmes de statut socio-économique défavorisé et dans le secteur ultramarin, les femmes multipares ou les femmes utilisant des DIU.

    Compte tenu de la faible incidence de l’anémie ferriprive dans la population générale et des effets négatifs potentiels d’un apport supplémentaire en fer, le HCSP suggère qu’il est associé à « Chercher à augmenter l’apport en fer de l’ensemble de la population, par exemple en ajoutant des aliments porteurs de fer à la population adulte« .

    En revanche, il est recommandé d’axer les mesures préventives sur les personnes à risque d’anémie ferriprive par le dépistage et une éventuelle supplémentation.

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    Vitamine D : attention à la supplémentation

    En ce qui concerne la vitamine D, le corps a également une opinion négative sur la supplémentation. La proportion de la population générale présentant une carence en vitamine D (moins de 10 ng/mL) a légèrement augmenté : 4,4 % en 2006 (Etude Nationale Nutrition Santé) et 6,5 % en 2015 (Etude ESTEBAN). Cependant, il s’agit surtout de personnes »Obésité ou pas d’exposition au soleil dans des conditions instables » renvoie à la recherche. « Il n’y a pas besoin de dépistage sanguin dans la population générale, la qualité du test et la définition des seuils sont très variables » a corroboré l’opinion.

    Pour éviter une carence en vitamine D, l’accent est mis sur le bon sens et les conseils sains au quotidien :

    • Promouvoir un mode de vie sain propice au statut en vitamine D en assurant une exposition solaire modérée mais suffisante en accord avec les messages de prévention du cancer de la peau.
    • Encouragez les aliments riches en vitamine D, comme jusqu’à une portion par semaine de poisson gras, d’œufs, de fromage et de produits laitiers deux fois par jour.

    Enfin, le Haut Commissariat à la Santé Publique recommande d’éviter l’auto-administration de compléments alimentaires enrichis en vitamine D en raison d’éventuels effets négatifs à long terme.

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