Interdiction de la vente et de la consommation de riz étiqueté « Royal Umbrella »
Le 12 janvier, les autorités congolaises ont suspendu le commerce du riz « Royal Umbrella » par mesure de précaution. Des images repostées sur les réseaux sociaux ont remis en cause la qualité du produit, jugé de fait impropre à la consommation.
A travers des photos postées sur les réseaux sociaux dans lesquelles l’un des parents montrait la qualité douteuse du riz parapluie royal cuit à la maison, qui aurait des propriétés plastiques et un aspect caoutchouteux, le service du ministère du Commerce a décidé, dans l’immédiat principe de précaution, de retirer pour vendre les produits concernés.
» La vente de riz de marque « Royal Umbrella » importé par Regal Corporation a été suspendue dans tout le pays jusqu’à nouvel ordre, dans l’attente des résultats d’une enquête de la Direction générale de la concurrence et de la lutte contre la fraude commerciale « , une décision qui oblige clairement les autorités compétentes à renforcer le contrôle du marché.
La consommation de tels produits peut causer de graves dommages au système digestif, ce qui peut entraîner des difficultés digestives. Cela peut entraîner une occlusion intestinale et même un empoisonnement. Parfois, les produits chimiques utilisés comme appâts dans la fabrication de produits contrefaits peuvent être cancérigènes et éventuellement entraîner des maladies.
Le scandale du riz a de nouveau conduit à cibler un distributeur vendant des produits de qualité douteuse, Regal Corporation.
L’entreprise de Pointe-Noire, récemment indexée pour conditionnement et commercialisation de pâtes à tartiner impropres à la consommation, est également chargée de distribuer le riz parfumé « Royal Umbrella », qui faisait l’objet de la décision de suspension. La récurrence suggère que cette société toxique n’a aucun droit de citoyenneté sur le sol congolais si l’enquête révèle Rice.
Cette situation pose également la question de doter l’Etat de laboratoires de biologie alimentaire qui devraient inspecter certains biens de consommation puis autoriser les importations si nécessaire pour protéger la santé des Congolais.
Les associations de défense des consommateurs telles que l’Observatoire des droits des consommateurs du Congo critiquent souvent les défaillances des services de contrôle aux frontières, des douanes ou du ministère du Commerce. Des contrôles presque visuels ou tactiles, malgré de bonnes intentions, ne parviennent toujours pas à détecter les contrefaçons cachées dans les produits, ni leurs ingrédients douteux. Des éléments qui ne peuvent être démontrés que dans des laboratoires appropriés.
Bertrand BOUKAKA/Echos du Congo-Brazzaville
