Athlètes d’endurance : le salage peut sauver des vies !
On entend partout qu’il faut réduire le sel. Chez les sportifs d’endurance, le salage peut sauver des vies. La plupart des athlètes d’endurance perdent du poids pendant la compétition. est la déshydratation. À l’inverse, certains athlètes boivent plus qu’ils ne transpirent.
hyponatrémie
Cette surhydratation entraîne une diminution de la quantité de sodium dans le sang, appelée hyponatrémie (hypo = faible ; Na = symbole chimique du sodium ; émie = concentration dans le sang). Si une personne boit trop et qu’il n’y a pas de sodium dans la boisson, le plasma sera dilué, provoquant des effets nocifs pour le corps, voire la mort. Malheureusement, ce fut le cas avec le marathon de Chicago en 1995 et 2002. À Boston, également en 2002, 13 % des 488 marathoniens suivis dans une étude ont développé une hyponatrémie à la ligne d’arrivée.
Pourquoi les sportifs ont-ils besoin de sel ?
Il est actuellement conseillé aux gens de réduire leur consommation de sodium en raison du lien entre un apport élevé en sodium et le risque de développer une hypertension artérielle. Cependant, l’hypertension artérielle augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Ce n’est cependant pas le cas des sportifs d’endurance, dont le type d’exercice (course à pied, vélo, natation, ski de fond, etc.) contribue plutôt à normaliser la tension artérielle. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de réduire la consommation de sel chez les athlètes d’endurance.
Perte de sodium
De plus, un entraînement avec une transpiration abondante pendant des jours peut entraîner une perte importante de sodium. Si le régime ne compense pas, des crampes musculaires sévères et une hyponatrémie peuvent en résulter.
Comment éviter l’hyponatrémie ?
Tout d’abord, mettez le sodium dans un récipient. Les boissons pour sportifs doivent contenir de 500 à 700 milligrammes de sodium par litre. Ensuite, nous élaborons un plan d’hydratation et le mettons strictement en œuvre. Voir notre article sur l’hydratation pour plus de détails. Enfin, on s’assure de ne pas prendre de poids pendant l’effort.
sel et sueur
De plus, les athlètes d’endurance ne doivent pas limiter leur consommation de sodium à des niveaux extrêmes. Cela est particulièrement vrai pour les sportifs qui transpirent abondamment et dont la sueur présente des signes de forte concentration en sels minéraux :
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cercles blancs sur les vêtements et les chapeaux ;
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La sueur a une odeur très salée;
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Il pique lorsque la sueur atteint les yeux et les écorchures de la peau.
Ces athlètes sont très intéressés à manger des aliments qui fournissent du sodium, tels que : sel, soupe, bouillon, bretzels salés, salés faibles en gras, collations salées, marinades, sauce soya, etc.
Qui sont les sportifs à risque ?
Les athlètes les plus à risque d’hyponatrémie sont souvent inexpérimentés ou sous-entraînés. Ils mettent des heures à faire une course d’endurance (parfois 6 ou 7 heures), boivent trop et prennent du poids (d’eau) lors des performances. Ces sportifs ne planifient pas leur hydratation pendant l’entraînement, et c’est la peur de la déshydratation qui les pousse à boire de façon excessive. Ce sont généralement des athlètes de petite taille et souvent (mais pas toujours) des femmes. Compte tenu de leur régime alimentaire, ces sportifs peuvent réduire leur apport en sodium, ce qui n’est pas souhaitable, comme nous venons de le démontrer.
Une autre catégorie d’athlètes est à risque d’hyponatrémie : ceux qui participent à des événements de longue durée comme les ultramarathons, les raids de cross-country ou les triathlons. Ils doivent également planifier leur hydratation et leur apport en sodium pour éviter le pire.
la source
Amande C et al.Hyponatrémie chez les coureurs du marathon de Boston, New England Journal of Medicine 2005 ; 352 : 1550-56, avril 2005
Burke, L. & V. Deakin. Nutrition sportive clinique, 3e édition. McGraw-Hill, 2006, 822 p.
Ledoux, M., Natalie Lacombe et Geneviève St-Martin. Alimentation, exercice et performance. Géo Plein Air, 2006, 260 p.
Diététiste de l’exercice, cardiovasculaire et de la santé Groupe de pratique diététique – ADA. Nutrition sportive : un manuel pratique pour les professionnels. 4e édition, édité par Marie Dunford, 2006, 547 pp.
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