5 conseils nutritionnels pour renforcer notre immunité contre le cancer


Le traitement du cancer a longtemps consisté à éradiquer les cellules cancéreuses. Nous savons maintenant que cela ne suffit pas, et certains des traitements les plus efficaces sont conçus pour activer l’immunité. C’est là que l’alimentation entre en jeu, avec des recommandations de plus en plus ciblées et précises.

Quel est le lien entre nutrition et cancer ?

L’alimentation joue un rôle important dans la prévention des maladies, l’amélioration des soins de soutien et la prévention des rechutes. Par conséquent, pour les personnes concernées, elles sont intéressées à suivre le Programme d’accompagnement personnalisé au traitement (Ppact Ressource)*. Avec cet accompagnement personnalisé, l’objectif est de modifier l’environnement, notamment alimentaire, pour faire émerger le cancer en agissant favorablement sur les facteurs qui stimulent les cellules cancéreuses.

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Est-il possible de lutter contre cette maladie avec de la nourriture ?

On sait qu’un régime inflammatoire est un promoteur direct du cancer en stimulant l’angiogenèse et en réduisant l’action du système immunitaire.Quant à l’excès de sucre, il augmente la production d’insuline, qui est un facteur de croissance dans de nombreux types de cancer, et augmente le stress carbonylé, qui agit de manière proche du stress oxydatif.
et altérer l’immunité contre le cancer. En éliminant la nourriture pécheresse, nous limitons tous ces mécanismes.

Quels aliments sont concernés ?

En plus du vin, il y a des saucisses et de la viande rouge. Depuis 2015, ils sont considérés comme nocifs, notamment dans le cas du cancer du côlon. Nous ne stigmatisons pas la viande elle-même, mais la production industrielle et l’élevage intensif d’animaux stressés nourris avec des antibiotiques et des polluants, et du nitrite, utilisé pour conserver les aliments cuits.

Recommandez-vous des aliments bio?

L’étude de cohorte NutriNet-Santé met en évidence une association significative entre une consommation élevée d’agroalimentaire biologique et un risque de cancer réduit. Il est donc important d’avoir une alimentation de saison équilibrée, de bien s’alimenter et, si possible, de pratiquer un jeûne nocturne de 13 heures le plus régulièrement possible. Cela favorise rapidement la régulation de la glycémie, réduit les hormones anabolisantes telles que l’insuline, améliore le rythme circadien du cortisol (l’hormone du stress) et le rythme circadien de la mélatonine, qui a des effets anticancéreux en raison de ses propriétés antioxydantes et immunostimulantes. Enfin, il repose la muqueuse digestive, réduisant ainsi l’inflammation et la perméabilité intestinales.

Quel est l’avenir des tests nutraceutiques ?

Ces tests sont réalisés sur prescription médicale, mais non pris en charge par l’assurance maladie, et comprennent des lectures ADN par prélèvement de salive. Ils peuvent connaître certaines forces et faiblesses métaboliques des patients, telles que la sensibilité aux glucides, aux lipides, à l’inflammation, au stress oxydatif, à l’alcool, la façon dont ils brûlent les calories… Ces technologies pourraient permettre à terme de développer une prévention alimentaire personnalisée.

*Ppact est actuellement disponible dans les centres de ressources de sept villes françaises : Aix-en-Provence, Montélimar, La Française, Reims, Saint-Avold, Lyon et Marseille. Le coût est partagé selon sa possibilité : 0 à 80 EUR par mois.

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