Aliments pour bovins | Nutrition animale : le partenariat entre Snia et l’agriculture s’étend à tous les secteurs
Les complications telles que la flambée des prix des matières premières, la reconquête de la souveraineté alimentaire ou les enjeux environnementaux et climatiques transcendent tous les métiers.Pour l’alliance française de nutrition animale La Coopération agricole Nutrition Animale et Snia, une des solutions estPrévoyez et élaborez des stratégies sans oublier aucun lienJean-Luc Cade, président de La Coopération agricole Nutrition Animale, l’a affirmé lors du premier colloque sur la nutrition animale organisé par deux institutions à Paris le 14 octobre : « Les fabricants d’aliments pour animaux ne sont pas seulement des fournisseurs, mais contribuent à construire des solutions à des situations complexes ».
Promouvoir l’ascendance française
« notre cible est Construire un dialogue en s’engageant avec le département », explique Jean-Luc Cade. Le président du Snia, François Cholat, a ajouté : « Pendant la mise-bas, l’alimentation des animaux est zéro défaut et nous livrons toujours à la ferme. Les consommateurs ont retrouvé le goût d’une alimentation de qualité, mais les importations ont recommencé à augmenter depuis la rentrée. »Il est particulièrement préoccupé Les importations de poulets de chair (près de 50 % de la consommation française) et de porcs (30 % dans certaines régions) ont augmenté.
La première étape est Fournir des informations sur l’origine de la viande dans tous les canaux de distributiony compris les repas en plein air, et tous les produits, y compris les produits transformés.
Reconquérir la souveraineté alimentaire, c’est aussi Production et transformation d’oléagineux indigènes pour réduire notre dépendance aux protéines, notamment la déforestation du soja. Plusieurs unités sont en construction, comme à Maïsadour qui a bénéficié du programme de restauration. Les professionnels demandent à pouvoir puiser une partie du fonds France 2030, comme un plan de relance.
Lien fort entre productions végétales et productions animales, la nutrition animale revendique aussi qu’elle permet des méthodes structurées comme Oqualim. Créée il y a 13 ans, l’association, avec toutes ses composantes (dont l’Afca-Cial pour les prémix, les minéraux et additifs, et les associations régionales), gère un schéma de contrôle partagé des matières premières d’une part, et une Bonne Production Certifiée d’autre part. .
« Nous accueillons les éleveurs et les fournisseurs », souligne Frédéric Monnier, Président d’Oqualim et Directeur de la Nutrition Animale et des Productions Spécialisées du Groupe Cavac. Un autre exemple est la durabilité des ingrédients de nutrition animale de Duralim utilisés pour lutter contre la déforestation importée. Son président Jean-François Arnauld (producteur de céréales et éleveur) a également invité d’autres acteurs à les rejoindre.