Charte pour gérer le bruit nocturne de la plage
Pour trouver le juste équilibre entre ces envies contradictoires, la ville a élaboré une charte de la nuit, présentée à l’Espace de l’Océan mercredi 11 mai. Dans la salle, la plupart des troupes étaient principalement des marchands du pavillon de l’amour et de Jinsha. D’autres viennent du centre-ville, comme Eric Ducourneau, du Jungle Café du quartier Busquet, ou des plages plus éloignées, comme Laurent Salles d’Alanza, près de La Madrague.
Chapitre quatre
Pour le maire, la longue période du Covid-19 a sans doute « permis à certains anglos de découvrir et d’apprécier le silence et la tranquillité ». Pour élaborer cette charte de la vie nocturne, un groupe de réflexion s’est constitué avec des élus, représentants des techniciens professionnels de la ville.
📜 Charte de la vie nocturne #Anglet
✍️ Signatures des municipalités, restaurants, cafétérias, police et services de l’État
✅ Objectifs➡️Prévention, lutte contre les nuisances sonores, sécurité routière, toxicomanie, alcoolisme
➡️ Animé / Sérénité pour tous #VilleAnglet pic.twitter.com/dKh8RJzj9o— Ville d’Anglet (@VilleAnglet) 11 mai 2022
Sa signature est volontaire. Il n’y avait aucune hostilité dans son discours. Il se compose de quatre chapitres : les règles de bonne conduite de l’exploitant, l’engagement de la ville, l’engagement de l’État et le contrôle de l’application des arrêtés.
Pour l’essentiel, le chapitre 1 traite des éléments de la réglementation existante concernant le maintien de l’ordre public, le respect de l’environnement, les règles affectant la sphère publique, la lutte contre l’alcoolisme et la toxicomanie et la non-discrimination. Les exploitants sont également responsables de la formation de leur personnel à ces mesures.
L’article 4 du premier chapitre, le plus long à ce jour, traite de la prévention et du contrôle des nuisances sonores. Elle précise que les responsables des lieux recevant du public s’engagent à « prendre toutes les mesures nécessaires pour que le bruit généré par leur exploitation ne soit jamais une gêne pour le voisinage ».
Date limite de 23h30
Les personnes qui diffusent régulièrement de la musique amplifiée (au moins 12 fois par an ou 3 fois en 30 jours) doivent pouvoir présenter à tout moment les études d’impact des nuisances sonores requises.
Ces commerces ne sont pas autorisés à le faire après 23 h 30 et doivent prendre les mesures d’insonorisation nécessaires exigées par règlement et obtenir l’autorisation du maire pour toute activité récréative, musicale ou non musicale à l’extérieur.