Douleurs à l’estomac chez les enfants : conseils nutritionnels pour les gastro-intestinaux…


Quelle est la cause des maux d’estomac de mon enfant (sans autres symptômes) ? Que pouvons-nous faire pour l’apaiser ? Que va-t-on lui donner à manger ?Conseils de Patrick Tounian, chef du service de nutrition pédiatrique et gastro-entérologie, hôpital Trousseau (Paris)

Les enfants ont rarement des problèmes digestifs (goût aigre, lourdeur, ballonnements, etc.) comme les adultes. Les maux de ventre, en revanche, sont très fréquents chez eux, explique le Dr Patrick Tunian. Dans la plupart des cas, cette douleur est « fonctionnelle », ce qui signifie qu’elle n’est pas causée par une maladie ou une cause spécifique. « L’examen s’est bien passé, mais les enfants souffraient vraiment », a déclaré le médecin.

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Les deux principaux facteurs qui peuvent déclencher des douleurs à l’estomac sont le stress et la nourriture : « Certains enfants ont des voies digestives plus sensibles. Le stress peut accélérer le transit ou certains aliments peuvent provoquer des gaz et une aliénation de l’estomac. La muqueuse intestinale peut leur faire ressentir des douleurs abdominales. . »

nous l’aidons à sortir des ennuis

Si votre enfant se plaint constamment de douleurs au ventre, la première chose à faire est de vérifier s’il a quelque chose à craindre. Si cela se produit à chaque fois qu’il va à l’école, cela pourrait être le signe d’un problème relationnel. Mais parfois, c’est juste un désir d’être entendu. « Un enfant qui a mal au ventre pendant un mal de ventre se rend compte que, dans cette situation, ses parents s’occupent davantage de lui et que le mal de ventre peut continuer par la suite. Cela se voit aussi lorsque le parent est en instance de divorce. Lorsque l’enfant est dans la douleur, on les verra se rapprocher », a déclaré le Dr Patrick Tounian.

>> Les solutions pour les maux de ventre liés au stress passent par la discussion, la pratique d’exercices de relaxation, sans oublier l’exercice, qui est un excellent moyen de réduire le stress.

Nous consultons une nutritionniste

En cas de doute, n’hésitez pas à en parler à votre médecin qui pourra vous prescrire une check-list, à consulter un psychologue si c’est lié au stress, ou un nutritionniste si c’est lié à l’alimentation. Les enfants doivent maintenir une alimentation aussi variée que possible afin de grandir en bonne santé. Il ne s’agit pas de chercher sur Internet des régimes miracles et de presser trop de produits.

Un diététicien ou un nutritionniste peut signaler les aliments problématiques avec un régime pauvre en Fodmaps, puis les réintroduire progressivement en petites quantités jusqu’à ce qu’un « seuil de tolérance » soit trouvé, c’est-à-dire la quantité qu’un enfant peut manger sans douleur à l’estomac.

Nous suivons la nourriture qui fait mal

« Environ 20 % des adultes souffrent du SCI. C’est également fréquent chez les enfants, surtout si l’un des parents est atteint », explique le médecin. Dans ce cas, les aliments les plus problématiques sont ceux contenant des Fodmaps, des petits sucres fermentés par des bactéries dans le côlon. Les plus courants dans notre alimentation sont : le lactose dans le lait, le fructose dans les fruits, les fructanes dans le blé, les galacto-oligosaccharides dans les haricots et les polyols dans les confiseries sans sucre.

Heureusement, tout le monde n’a pas de problème, c’est à chacun de décider.doit donc essayez de déterminer les aliments pour lesquels votre enfant a la pire tolérance, faites attention à ce qu’il mange quand il a mal. Le but est de limiter les aliments problématiques sans les éliminer complètement, car de petites doses passent sans douleur.

ce que tu mets dans ton assiette

La viande, le poisson, les œufs et les fromages affinés ne contiennent pas de Fodmap. Le yogourt prédigéré au lactose convient également. En ce qui concerne les fruits, les bananes, les fruits rouges et les agrumes sont pauvres en Fodmaps. Quant aux légumes, les carottes, les courgettes, les aubergines, les haricots verts, les épinards et les patates douces sont généralement bien absorbés.

On peut aussi en profiter en remplaçant le blé (très présent dans notre alimentation : pain, pâtes, biscuits, gâteaux, tablettes de chocolat, etc.) par d’autres céréales plus digestes (riz blanc, quinoa, sarrasin, avoine). Quant aux haricots, nous préférons nous tourner vers les lentilles corail (nous avons fait enlever les membranes).

nos spécialistes : Dr Patrick Tounian, chef du service de nutrition pédiatrique et de gastro-entérologie, hôpital Trusseau (Paris)

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