Football : La nutrition, un atout le condensé des Rafettes
Les Ruthénoises et leur staff expérimentent les protocoles des joueurs de Ligue 2 pour retrouver un équilibre après la mort de deux nutritionnistes en première partie de saison. Mais tout dépend du jeu.
Comme tout autre sport, la nutrition est tout aussi importante que l’entraînement pour être productif et synchronisé sur le terrain de football. « C’est essentiel à la performance », confirme Victor Gayrard, l’entraîneur de force et de conditionnement physique des Raftettes. Alternant bac +5 en BMF (Certificat d’Entraîneur de Football) et Staps (Sciences et Techniques du Sport et de l’Activité Physique), ce futur coach s’est initié à la nutrition et à ses bienfaits. Il travaille avec le reste de la direction des Ruthénoises pour ajuster les détails de l’accord. « Notre objectif est de trouver un régime qui les rend 100% cohérents au début du jeu. Il faut trouver l’équilibre. » Pour cela, il faut expérimenter.
Lors d’un déplacement à Calais pour les huitièmes de finale de Coupe de France (victoire de Rodez 4-0), les Raftettes ont testé pour la première fois le plan nutrition de la Ligue 2 lors d’une journée de match. A savoir, « un petit-déjeuner classique vers 9h15, comprenant du pain complet, de la confiture, des fruits secs, des pâtes, du poulet, des œufs », a-t-il expliqué. Collation à 11h45 pour vous rappeler de reconstituer vos réserves de glucides, pain, Cottage du fromage, voire des fruits secs. » Mais tout le programme dépend du match, qu’ils soient à l’extérieur ou à domicile, qu’il soit 13h00 ou 14h30… et le préparateur physique insiste : « Le plus L’important c’est les deux premiers jours, faites le plein. » D’où le travail en dehors du week-end. C’est pourquoi deux nutritionnistes sont intervenues dans la section féminine, une en pré-saison et une jusqu’en décembre. « Ils ont tous pris rendez-vous pour un décompte, et 8 à 10 d’entre eux ont choisi de suivre pendant un mois », précise Victor Gayrard. Mais dans le travail et les études quotidiens, couplés à plusieurs séances d’entraînement par semaine, la nutrition est un exercice supplémentaire.
Cependant, cela pourrait être différent dans les cinq derniers jours du tournoi et le rattrapage dans le match 6 (lire l’inverse). Et si les Ruthénoises conservent leur place de n°1 et retrouvent la D1, le niveau y est quelques crans plus haut. « On ne pense pas à la saison prochaine, a assuré Victor Gaillard, il faut d’abord finir cette saison. » C’est finalement encore un peu loin, mais les Rafettes n’ont jamais été aussi proches.
jouer à montauban
Cet après-midi (14h30), les Raftettes affronteront un sérieux adversaire lors de la 17e journée du tournoi : Montauban, une équipe sang et or que Laure Sureau affronte depuis deux saisons, et n’a pas voulu revenir sur son aventures au club encore. Les Tarn-et-Garonnaises sont quatrièmes, à six points des leaders ruthènes. L’ampleur du duel était assez grande. Montalbanes est deuxième en attaque (37 buts) derrière Nice (2e). Deux de leurs joueurs sont dans le top 5 des meilleures buteuses du groupe, Charlotte FROMENTIN (5e, 10 buts) et même les champions puisque Miklin San Felix (12 buts) est le meilleur buteur de tous les groupes. Le deuxième meilleur buteur Mais les locaux auront la défense de groupe la plus efficace (11 buts), qui a aussi beaucoup à mettre au crédit (31). Sans oublier Zoe Stevenette, qui a joué contre Nîmes dimanche dernier, qui n’a pas été comptée après que le match ait été suspendu et reporté à cause de la neige. Groupe ruthène : Libourel, Sieber-Sureau, Sevenne, Riquelme, Bogi, Hall, Canon, Guellati, Cance, saunier, Champagnac, Altunkulak, Stievenart, Morton, Devaux.