Pas de soucis avec nos solutions de cuisson
Pas forcément en grandissant en pensant qu’on peut s’épanouir en passant du temps derrière les fourneaux, ou qu’une partie de notre féminité réside dans notre capacité à préparer des repas pour nos familles, beaucoup de femmes sont victimes du syndrome du « burnout en cuisine », ce qui peut entraîner une baisse de estime de soi et un sentiment de solitude qui conduit à la culpabilité. La théorie avancée par Herveline Giraudeau est que cet état de fatigue nerveuse n’est parfois pas seulement lassé des tâches culinaires, il peut conduire ceux qui en souffrent jusqu’à la privation alimentaire complète. Comment y remédier ? Herveline Giraudeau apporte une série d’astuces pour traiter sa table avec le sourire dans son livre sur le sujet : faire des activités en cuisine pour partager, inciter les enfants à s’impliquer, oser sortir du rôle de supergirl… de cela, 365 ciel par an. Manuel.
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1. Organiser
Nous libérons de l’espace dans nos placards et ne gardons que les choses dont nous avons vraiment besoin au quotidien. Nous organisons nos horaires de travail car l’environnement visuel a autant d’impact sur notre état intérieur que sur notre productivité.
2. Anticipez
On s’organise en cuisinant à l’avance. Nous partageons une semaine de coupes de légumes en gardant les légumes (emballés sous vide et pas trop longtemps). La plupart des amateurs de batch cooking préparent une séance le week-end et une autre le mercredi pour décompresser le reste de la semaine.
3. Double cuisson et congélation
Nous réalisons toutes les pâtes (pains, pizzas, croûtes, sablés, crêpes, etc.) par paire. Ils sont faciles à congeler dans des sacs ou des contenants en pyrex.
4. Optimisez la cuisson des haricots
Parce qu’ils sont longs à tremper et à cuire, nous avons doublé la ration de haricots, que nous cuisons en une seule fois. Nous prévoyons deux recettes (houmous et couscous aux pois chiches, velours et quenelles aux petits pois, etc).
5. Préparez une liste de courses efficace
Nous faisons l’inventaire des réfrigérateurs et des armoires pour éviter le gaspillage alimentaire. En même temps, nous économisons également de l’argent.
6. Planifiez des menus simples
Nous prenons en compte les journées sportives, les journées farniente, les journées cuisine ado ou gentleman… Nous intégrons les contraintes familiales… Nous remarquons les restes à emporter dans les lunch box.
7. Diversifiez votre menu
Nous organisons les plats par famille : tartes ou pizzas salées, pâtes (lasagnes, pâtes, gratin, etc.), malbouffe (hamburgers, nuggets de poulet, beignets, etc.), plats en sauce, gratins et fours Plats, un monde de plats de partout (currys, dal, tajines, couscous, fajitas…), salades, risotto, légumes farcis, restes… Nous avons déroulé notre carte pendant quatre semaines.
8. Ritualiser certains plats
Vendredi c’est wontons ! Les jours où vous n’avez pas envie ou moins de temps, on mise sur des plats gourmands et pas forcément faits maison : poulet du marché le samedi, sushis livrés le jeudi…
9. Soyez en phase avec la nature
Si on planifiait le menu dans quelques semaines, on planifierait les portions en tenant compte de la saisonnalité des fruits et légumes.
« Je ne suis plus épuisée en cuisine ! », par Marie Duboin et Herveline Giraudeau (édité par Eyrolles).