Toulouse : De 1 à 14 restaurants, comment ce pizzaïolo construit patiemment sa galaxie


Après avoir ouvert son premier restaurant à Blagnac il y a 25 ans, le pizzaiolo italien a créé une véritable galaxie à Toulouse et même ailleurs dans la région. Il y a une idée fixe : les clients doivent être comme des amis.

Mongery, vous savez quoi? Dans la jungle d’une pizzeria toulousaine, le logo du sexagénaire se détache, en lettres dorées sur fond noir. éveillé. la grâce. Les hommes s’amusent.
Fort de son expérience au Club Med dans les années 1980, Pinin Mongelli a maintenu un principe : les clients satisfaits sont des clients fidèles…

« Il faut être humain, et les choses se mettront en place… »

« Dans mon premier restaurant à Toulouse, j’ai travaillé avec ma femme qui faisait de l’hypertension. Une cliente est venue et elle n’a pas appelé. J’étais nerveux, mais j’allais lui faire sa pizza. En sortant En route , il a plu et elle a trébuché et sa pizza est tombée par terre. J’ai dit à ma fille de 10 ans de venir la chercher. Je lui ai refait de la pizza… »
Vingt-quatre ans plus tard, la dame est toujours cliente, et depuis ce jour pluvieux de 1998, elle a ramené plusieurs clients…

14 restaurants, cette année il y en aura deux place de la Trinité à Toulouse et Quint-Fonsegrives

Après avoir ouvert son premier restaurant toulousain à Blagnac, Pinin-Giuseppe Mongelli est aujourd’hui à la tête de 14 restaurants. La ville de Toulouse en a 11, Montpellier en a 2 et Narbonne en a 1.
Le globe-trotter a trouvé le succès, ouvrant d’abord un restaurant en Italie pendant près de 15 ans avant de venir en France avec sa femme toulousaine. C’est en 2015 que l’idée de construire sa franchise se concrétise. Ses restaurants étaient surpeuplés et il était temps de s’agrandir.

Stage franchisé de trois mois, repères communs : four, décoration, farine, menu…

« J’ai ouvert deux ou trois restaurants au fil des ans. Depuis 2015, nous avons accéléré le rythme ». Une entreprise se charge de trouver un emplacement, de financer, de gérer par l’intermédiaire de professionnels. Aujourd’hui, les projets de Toulouse, Place Sainte-Trinité et Quint-Fonsegrives arrivent à maturité. Marseille et Bordeaux sont juste au coin de la rue.
Des franchisés les accompagnent. En plus du stage de trois mois, les candidats s’acquittent d’une redevance de franchise. Qu’est-ce que les restaurants ont en commun ? Même four à bois rotatif et même garniture. « C’est une combinaison de bois, d’élégance sombre et de reflets dorés. Je le dois à ma fille. »

Farine ‘Agriculture Durable’ d’Italie

Aujourd’hui, toute la famille est impliquée dans la PME Mongelli, deux filles, gendre. le secret du succès ? « Les clients peuvent se passer de pizza. Ce qu’ils recherchent, c’est un moment de bonheur. Le client doit se sentir bien en arrivant, comme chez un ami. »
En 2010, quel était le secret de sa pizza qui a remporté le titre mondial ? « Sol bio d’Italie, broyé de manière traditionnelle par un meunier. La pâte doit être mélangée d’une certaine manière et elle doit être fermentée pendant un temps bien précis. »
Aujourd’hui encore, le « mélange » de farines spéciales de Pinin, Mongelli, est importé d’Italie pour une agriculture durable. « Je veux faire des pizzas saines avec de la farine sans pesticides ni conservateurs, ce qui malheureusement arrive assez souvent ailleurs ».

Enfance dans les Pouilles, en Italie, un tour du monde à Toulouse…

Pinin Mongelli est né dans une pizzeria au début des années soixante à Martano, dans la région italienne des Pouilles. « J’ai gardé le goût de la pizza napolitaine depuis que je suis enfant. Quand mon papa est arrivé, elle m’a réveillé. Je sentais encore l’odeur des anchois, des olives et des câpres. »
A 16 ans, le jeune Pinin quitte l’Italie. « J’ai travaillé en Grèce, au Mexique, aux Antilles et aux États-Unis. Le véritable tournant de sa vie s’est produit en Martinique lorsqu’il a rencontré sa future épouse. « Je n’irai jamais à Toulouse, c’est devenu la mienne Family…… »

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