Viande blanche ou viande rouge : quel est le meilleur ?
De la cuisse de poulet à la cuisse d’agneau, du blanc au rouge… rien n’a bougé ! Le contenu nutritionnel de la viande dépend de la couleur et non de la coupe.
Blanche, rouge et noire, la viande est présentée en trois couleurs. Cette classification n’a rien à voir avec l’esthétique, elle est basée sur la teneur en myoglobine, une molécule présente dans les muscles des animaux que nous mangeons. https://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/nutrition-nutriments/proteines-animales/quest-ce-que-cest Riche en fer, indispensable au stockage de l’oxygène dans les tissus, c’est elle qui lui donne sa couleur rouge comme La pigmentation des débris, plus ou moins pigmentée, dépend du type de fibres musculaires qu’ils contiennent. Les nutritionnistes et les recettes utilisent généralement les classifications suivantes : viande blanche, volaille, veau, lapin et porc. Vin rouge, boeuf, agneau, viande d’agneau et de cheval. Gibier noir (riche en myoglobine), sanglier, chevreuil ou faisan.
Question santé, une teneur élevée en myoglobine signifie que l’aliment est riche en fer et que les oligo-éléments sont bénéfiques (lire le texte principal du document). Pour mettre cela en perspective, il y a une grande différence entre les cuisses de poulet braisées (0,1 mg de fer pour 100 grammes) et les cuisses de poulet braisées ; un morceau de steak grillé (2,2 grammes pour 100 grammes) et un morceau de chevreuil (4,47 grammes pour 100 grammes grammes). Pour d’autres éléments comme les protéines ou le zinc, la différence entre le blanc et le rouge n’est pas aussi prononcée. Ce qui est plus important, c’est la teneur en matières grasses de la viande, mais encore une fois, nous avons tout trouvé dans les deux catégories. Si certaines viandes blanches sont très riches en matières grasses, l’oie par exemple, d’autres doivent être classées comme maigres : la volaille (si elle est sans peau), le lapin et certaines coupes de porc (filet). Quant à la viande rouge, la côte de bœuf ou les côtelettes d’agneau sont clairement charnues. Un rumsteck ou un gigot d’agneau, sans oublier. Quant au steak de cheval, classé rouge, c’est l’une des viandes les plus maigres !
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La teneur en lipides, notamment en graisses saturées, qui sont problématiques pour le bon fonctionnement du système cardiovasculaire, explique pourquoi les gens préfèrent la viande blanche à la viande rouge. La viande riche en matières grasses, si elle est consommée en excès, peut signifier un gain de poids et même l’obésité. Nous savons que les déséquilibres métaboliques augmentent le risque de maladie cardiaque ou de cancer. Cependant, comme nous l’avons vu, tout dépend de la coupe de viande que vous choisissez. Il faut aussi se méfier des idées reçues.Publié en 2018 Journal américain de nutrition clinique, Une étude a montré que la viande blanche n’a pas de meilleurs effets sur la santé cardiovasculaire que la viande rouge lorsque le taux de cholestérol est pris en compte. La consommation des deux types de viande a également augmenté les taux sanguins de LDL (mauvais cholestérol) par rapport à la consommation de la même quantité de protéines d’origine végétale, et cette étude fournit les premières informations. De toute évidence, des travaux supplémentaires sont nécessaires pour le confirmer.
Tout dépend de la coupe de viande que vous choisissez.
Au final, qu’elle soit blanche, rouge ou noire, de nombreux facteurs ont un impact positif ou négatif sur la valeur nutritionnelle de la viande. Surtout de la nourriture pour les animaux.Ainsi, les viandes blanches telles que le poulet bénéficient de Suite » Santé dans la filière Bleu-Blanc-Cœur : Dans les élevages avicoles, l’ajout de graines de lin et de luzerne à l’alimentation modifie le profil lipidique de la viande, riche en oméga-3. L’industrie bovine commence à s’y intéresser.
choix de lapins
Huit Français sur 10 viennent l’apprécier, sauté au chasseur, servi avec de la moutarde, des prunes ou de la bière… Le lapin est un pilier de notre tradition culinaire, pourtant, depuis plusieurs années maintenant,
Sa consommation est en baisse : selon une enquête Ifop 2018 de FranceAgriMer, seuls 15% d’entre nous l’ont au menu au moins une fois par mois. Le lapin mérite mieux, notamment parce que son profil nutritionnel est si bon. Cela commence par une viande blanche maigre (170 calories pour 100 grammes). L’alimentation à l’herbe d’un lapin apporte à sa viande des acides gras insaturés, notamment de l’acide linolénique (Oméga 3), grâce à son apport en luzerne et en acide linoléique (Oméga 6) via le tournesol. En termes de protéines, le ratio est de 20,5 % de protéines pour 100 grammes. Cette viande apporte également des vitamines B (B6, B12 et PP) et des oligo-éléments (zinc, magnésium, potassium).
