Cuisine au Québec | De grands chefs assis à la même table


« Nous pouvons nous attendre à ce que Québec devienne véritablement une destination gastronomique en Amérique du Nord », a déclaré Félix-Antoine Joli-Coeur, l’initiateur de la table ronde.Le collectif, lancé lundi, vise à favoriser la croissance économique et l’impact de la cuisine locale, en réunissant plus de 30 chefs québécois réunis autour d’une même table. Première.

Mise à jour hier à 16h16.

Nathaëlle Morissette Nouvelles

L’administration Legault a également participé à l’annonce de l’aide financière de 990 000 $. Le geste a été salué par la Commission commerciale métropolitaine de Montréal. Entre-temps, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a annoncé en septembre 2021 la création de l’Office alimentaire de Montréal, prête à passer à l’action pour promouvoir la cuisine locale à l’étranger. Ces organisations ont donc doublé sur deux fronts. Selon une étude de M. Joli-Coeur intitulée « Chefs et restaurateurs indépendants du Québec gastronomique – leviers de relance économique à Montréal et au Québec », l’industrie de la gastronomie a généré 136,6 millions de dollars de revenus au Québec en 2019.

« La cuisine du Danemark n’est pas plus complexe que celle du Québec », souligne M. Joli-Coeur, faisant référence à l’engouement que Copenhague a suscité. C’est juste qu’ils ont travaillé ensemble avec l’appui du gouvernement et des gens d’affaires, et finalement ajouté le président d’IdéesFX. Cette organisation va vraiment faire passer la cuisine québécoise au niveau supérieur. »

Ainsi, près de 35 chefs de restaurants de partout dans la Belle, tels que Colombe St-Pierre (Chez Saint-Pierre), Perle Morency (Côté Est), Normand Laprise (Toque!) et Véronique Rivest (Soif) Château Frontenac, ont servi dans le cadre de la réunion fondatrice, discuter et faire avancer les problèmes affectant leur industrie.

S’assurer que les restaurateurs puissent se regrouper pour s’approvisionner en oursins du Québec, plutôt que de les envoyer au Japon comme ils le font actuellement, et favoriser l’utilisation du sel de Saint-Louis importé d’Europe est l’un des enjeux sur la table.

« Tout comme nous voulons trouver des partenaires pour démarrer l’industrie des batteries, nous devons trouver des partenaires financiers pour démarrer l’industrie du sel fin », a souligné M. Joli-Coeur. Nous sommes obsédés par le sel. »

« Je n’ai jamais vu autant de chefs ensemble », déclare Helena Loureiro, chef et propriétaire d’Helena et Portus 360. C’est incroyable. Nous nous connaissons tous, mais souvent nous n’avons pas le temps de nous parler. »

« Stimuler la production et l’approvisionnement au Québec est l’une des priorités de notre gouvernement pour assurer la croissance et la pérennité des entreprises de toutes les régions », a déclaré Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre délégué au Développement, dans un communiqué.

La table ronde a le potentiel de promouvoir davantage nos producteurs et produits locaux. En soutenant ce projet, nous lui donnons les moyens de poursuivre ses idées et de favoriser la vitalité économique partout au Québec.

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre du Développement économique régional

Aussi à Montréal

Dans la métropole, l’Office de la gastronomie de Montréal, qui relève de Tourisme Montréal, s’est dit prêt à passer à l’action pour relancer les restaurateurs et les producteurs. Les gens doivent dire: «Nous venons à Montréal pour le dîner», a déclaré Manuela Goya, vice-présidente du développement des destinations et des affaires publiques à Tourisme Montréal, dans une entrevue lundi avec le marché.

Photo de Martin Chamberlain, Presse

Manuela Goya, vice-présidente, développement des destinations et affaires publiques, Tourisme Montréal

À un moment donné, il faut passer en deuxième vitesse, et c’est ce qu’on fait avec le bureau.

Manuela Goya, vice-présidente, développement des destinations et affaires publiques, Tourisme Montréal

Donner aux chefs locaux les moyens d’assister à des événements à l’étranger, financer le court-circuit entre producteurs et restaurateurs et promouvoir les marchés publics sont autant d’actions concrètes posées par l’office, qui a reçu pour la première année un budget de 925 000 $ de la Ville de Montréal, visant à faire.

boissons alcoolisées locales

Pour soutenir les producteurs de vin, cidre, bière et autres spiritueux du Québec, le ministre de l’Agriculture André Lamontagne vient d’allouer 50 000 $ pour lancer une consultation visant à « développer une expertise dans l’industrie des boissons ». À la lumière des résultats de cette consultation, un plan d’action sera élaboré en collaboration avec l’Institut québécois du tourisme et de l’hôtellerie (ITHQ) et l’Institut québécois de technologie agricole (ITAQ) pour soutenir les entreprises qui font des affaires au Québec. département. « Il est à noter que ce projet est né de la volonté de l’ITAQ et de l’ITHQ de mettre en commun leurs expertises pour soutenir la croissance de l’industrie des boissons alcoolisées produites au Québec », a déclaré M. Lamontagne dans un communiqué. Les missions respectives des deux partenaires sont complémentaires car elles couvrent toutes les étapes depuis la culture, c’est-à-dire de la terre, jusqu’à la mise à disposition des produits. »

Write A Comment