Ajuster la quantité de la recette


Voici quelques trucs et astuces pour vous assurer d’obtenir le goût, la texture et la cuisson que vous désirez en augmentant la quantité de vos recettes.

Ajouter à une recette consiste à ajuster les quantités d’ingrédients. Cela peut sembler simple, mais attention aux catastrophes culinaires ! Combien de fois avez-vous doublé ou triplé une recette, ajusté tous les ingrédients proportionnellement et vous êtes retrouvé avec quelque chose de complètement différent de la recette originale ? Trop souvent! Cependant, il existe quelques trucs et astuces qui peuvent être appliqués pour assurer le goût, la texture et la cuisson désirés.

exceptions à la règle

Pour doubler, tripler ou quadrupler une recette, il suffit généralement d’ajuster les ingrédients proportionnellement. Cependant, certaines exceptions s’appliquent et elles sont principalement responsables du succès ou de l’échec de la recette.

Par exemple, il n’est pas nécessaire de mettre à l’échelle les assaisonnements, les épices et les herbes (qu’elles soient fraîches ou séchées). Il est préférable de commencer une double recette avec 150% de celle-ci, puis d’en ajouter plus si nécessaire. Cela garantit que la recette ne se gâte pas en ajoutant trop d’assaisonnement.

Nous recommandons d’appliquer la règle des 150% aux liquides, tout en doublant les recettes où la viande est mijotée dans un bouillon, comme une casserole. Par conséquent, la quantité de liquide peut toujours être ajustée selon les besoins sans diluer le goût.

De plus, lorsque de la graisse est utilisée pour saisir ou dorer des aliments, vous pouvez généralement conserver la quantité indiquée dans la recette originale et en ajouter au besoin.

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Lors de l’ajustement de la quantité de la recette, certaines méthodes de travail faciles à appliquer sont recommandées.

Comme pour toute recette qui se multiplie, il est conseillé d’ajuster les ingrédients en poids (grammes, livres, etc.) plutôt qu’en volume (ml, tasses, etc.) pour être plus précis dans les proportions. Si les mesures sont exprimées en volumes, il serait avantageux de les convertir en poids avant de les ajuster. Pour cela, si vous n’avez pas de balance, il existe quelques outils en ligne comme nos tables de conversion.

Pour les pains et viennoiseries, il est préférable de répéter les recettes plutôt que de les multiplier. En fait, la quantité est fixée pour permettre des réactions avec d’autres ingrédients comme la levure, la levure chimique ou le bicarbonate de soude. Néanmoins, si vous voulez le tester, je vous recommande de doubler d’abord la recette et de vous assurer que les ingrédients sont bien mélangés. Pour les recettes réalisées avec une machine à pain ou autre matériel, n’oubliez pas de vous assurer de ne pas en faire plus que la machine ne peut en contenir !

Côté cuisson, pour une double recette, l’idéal est de répartir le mélange dans deux moules identiques à ceux préconisés dans la recette d’origine, ou d’utiliser des moules de taille double. Il suffit ensuite d’ajuster le temps de cuisson, il sera plus long (généralement pas doublé) et de bien surveiller la cuisson.

Comme pour le pain et les pâtisseries, les plats au four ne nécessitent pas d’ajustements proportionnels du temps de cuisson. Il suffit de l’augmenter en fonction de la taille du plat, ou en fonction du poids de la viande ou de la volaille. Cela se fait en vérifiant le temps de cuisson recommandé pour chaque livre ou kilogramme supplémentaire et en ajustant le temps de cuisson en conséquence. Cependant, l’utilisation d’un thermomètre de cuisson pour la viande et la volaille est fortement recommandée.

Températures internes recommandées lors de la cuisson de la viande et de la volaille

Il n’est pas toujours facile d’ajuster les temps de cuisson pour doubler les recettes, notamment pour les charcuteries ou les volailles. En fait, bien qu’il soit facile d’ajuster les temps de cuisson en fonction des minutes supplémentaires recommandées par livre ou kilogramme, nous avons tendance à oublier que les températures peuvent varier d’un four à l’autre.

Pour éviter de se retrouver avec de la viande sèche ou de la volaille pas assez cuite, il est fortement recommandé d’utiliser un thermomètre de cuisson inséré au centre des aliments en cours de cuisson. Il suffit donc de surveiller la température avec un thermomètre selon le degré de cuisson souhaité.

Voici les températures internes recommandées pour la viande et la volaille par l’Agence canadienne d’inspection des aliments :

Bœuf, veau et agneau – coupés et entiers – saignant

63°C (145°F)

Boeuf, Veau & Agneau – Morceaux & Entier – Moyen

71°C (160°F)

Bœuf, veau et agneau – coupés et entiers – bien cuit

77°C (170°F)

Porc – morceaux et entier

71°C (160°F)

Volaille (poulet, dinde, canard, etc.) – morceaux

74°C (165°F)

volaille – volaille entière

85°C (185°F)

Viandes hachées – bœuf, veau, agneau et porc

71°C (160°F)

Viande de volaille

74°C (165°F)

Vous êtes maintenant prêt à doubler, tripler ou même quadrupler vos recettes ! Gardez nos conseils à l’esprit, et vous êtes sûr d’obtenir des résultats qui correspondent à la recette originale.

Dans le cadre d’une séance de cuisine collective, vous souhaitez peaufiner les quantités de vos recettes ?

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