Animaux ou légumes, où les trouver dans mon assiette ?


Le GIEC met en avant le lien entre changement climatique et alimentation dans son dernier rapport. L’alimentation représente 24 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France.

L’agriculture intensive, qui implique une déforestation à grande échelle pour cultiver des céréales animales, est responsable de 14,5% des gaz à effet de serre mondiaux. Le stress thermique affecte également la santé animale et la production de lait et de viande. Alors cultiver nos repas, en privilégiant les aliments bio et locaux, est une mesure clé.

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Diverses protéines végétales

– Haricots à volonté. Privilégiez les recettes traditionnelles comme le couscous (pois chiches + semoule), le minestrone (haricots blancs + pâtes), ou les burritos (haricots rouges + maïs). Les légumineuses liées aux céréales permettent au corps de mieux absorber les protéines. 150g (5 cuillères à soupe) de haricots cuits + 150g de céréales cuites ou 60g de pain (1/4 de baguette) au lieu de 100g de viande.

Si les intestins sont fragiles, faire tremper les haricots 12 heures avant cuisson, Cela augmente leur digestibilité et les cuit parfaitement : de 25 minutes pour les lentilles à 2 heures pour les pois chiches. Pour les variétés, pensez aux pois, aux haricots, aux haricots verts ou aux lentilles corail.

– Quantité modérée de graines de soja. Le soja fournit d’excellentes protéines, en particulier le tofu, qui peut être ajouté aux salades composées ou aux légumes frits. Pourtant, l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses) recommande de ne pas consommer plus d’un type d’aliment à base de soja par jour pour éviter un apport excessif de phytoestrogènes, des composés végétaux qui imitent les effets des œstrogènes sur les organismes vivants. Le Réseau Alimentaire National de Recherche sur le Cancer (Nacre) recommande de se limiter à 2 à 3 portions par semaine si vous avez des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein.

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– Alternatives industrielles ponctuelles. « Steaks de légumes », galettes de viande, nuggets de poulet… ces produits sans viande et 100 % végétaux sont des aliments ultra-transformés que dénoncent les nutritionnistes. La plupart d’entre eux contiennent des additifs et/ou des ingrédients indésirables tels que de l’huile de palme, du sirop de glucose, trop de sel et parfois même de petites quantités de protéines.

Bienvenue à la laiterie

Ils apportent des protéines de qualité comparable à la viande et apportent un bon rapport calcium et vitamine D, indispensables à la santé des os. 30g de fromage à pâte dure (comté, emmental, mimolette…) ou 100g de fromage blanc, skyr ou yaourt hyperprotéiné équivalent à 50g de viande.

Mangez une portion de fromage et 2 produits laitiers par jour. Les boissons et desserts à base de plantes très courants dans les rayons ont des ingrédients différents du lait.

Seuls les produits à base de soja peuvent fournir autant de protéines. Ceux à base d’avoine, de riz, de noix de coco sont inférieurs à 1% à moins qu’ils ne soient riches en calcium… et l’additif controversé : le phosphate de calcium ou le carbonate de calcium.

Réduire l’impact carbone

L’impact carbone des aliments d’origine animale est nettement supérieur à celui des aliments d’origine végétale car l’agriculture intensive implique la déforestation et l’utilisation d’engrais chimiques lourds et de pesticides pour faire pousser des céréales ou du soja.DeuxièmeDe plus, le méthane émis par les ruminants contribue davantage aux gaz à effet de serre.

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