consommer. Le logo primé Nutri-score sera-t-il bientôt obligatoire partout ?
Décision du Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne : des appareils comme le Nutri-score montrent un réel intérêt pour le choix des consommateurs :
Les panneaux d’interprétation à code couleur les plus simples semblent les plus susceptibles de répondre aux besoins d’information des consommateurs
CCR, dans la conclusion de son rapport
La commission a demandé au CCR de mesurer l’efficacité ou l’inefficacité de différents indicateurs nutritionnels dans sa prochaine révision du programme « de la ferme à la fourchette » (de la ferme à la fourchette) ainsi que du programme européen de lutte contre le cancer.
Un système simple, lisible et efficace
Le Nutri-score semble répondre à tous les critères recherchés : il est interprétatif (le score dépend de la qualité nutritionnelle et de la quantité du produit) et très lisible et compréhensible, avec ses couleurs (du vert au rouge) et ses lettres (du Un orteil). Elle est plus efficace car ce type de cotation est utilisé depuis longtemps pour les consommations énergétiques des appareils ou des maisons.
Les auteurs experts du rapport ont basé leurs conclusions sur des centaines d’études consacrées au comportement d’achat des consommateurs. Première conclusion : En magasin, la simplicité paie quand les clients sont submergés d’informations, chronophages et entourés de milliers de produits. En d’autres termes, les signes plus complets mais plus difficiles à comprendre et à interpréter seront moins pris en compte.
Abandonnez l’idée de notes « par action »
L’idée d’un score nutritionnel « adaptatif » par portion est depuis longtemps promue par les producteurs soucieux de voir leurs produits locaux étiquetés « E ». Certains ont même demandé une dérogation. Cependant, une métrique calculée systématiquement sur la base de 100 grammes – comme le Nutri-score – est plus facile à comprendre, selon l’étude, sans compter que la notion de « portion » est entièrement subjective :
Grandeurs de référence simples et systématiquement utilisées […] conduire à une meilleure compréhension
Comité central
Le concepteur du logo défend le choix :
Par conséquent, afin de les comparer, ils doivent avoir une chose en commun.Impossible de réparer la partie normalisée
Serge Hercberg, Professeur émérite de Nutrition, Concepteur du Nutri-score
Les portions recommandées « dépendent de l’âge, du sexe et même de la personnalité sédentaire ou active du consommateur », a-t-il noté. Aussi, qui définit ce que doit être une « portion » de fromage, charcuterie, etc. ? La concurrence peut amener les constructeurs à la baisser artificiellement pour obtenir une meilleure note que ses voisins.
En fin de compte, le fait que le système à cinq lettres et à cinq couleurs ait été harmonisé a été le mieux compris et a efficacement « aidé les consommateurs socio-économiques inférieurs à identifier les choix les plus sains ».
Le principal « concurrent » du Nutri-score français est le Nutri-inform italien, plus proche de la longue liste des valeurs nutritionnelles. Il était considéré comme difficile à lire, trop complexe et inefficace.
poids de la salle
Mais rien encore : pour prendre une décision, la Commission européenne s’appuiera sur d’autres facteurs que ce seul rapport, et « le lobby se mobilise très fortement » contre le Nutri-score, rappelle Serge Hecberg.
Commencez par les fabricants de produits hautement transformés, très sucrés et/ou très gras. Mais pas seulement : les producteurs locaux de certains produits locaux – comme le Roquefort en France – ont aussi un rôle à jouer.
Cependant, UFC-Que Choisir rappelle que la plupart d’entre eux ont obtenu un bon nutriscore : seuls 25% ont obtenu un D et 13% un E :
Il ne s’agit pas d’interdire ces produits, c’est juste qu’ils doivent être consommés de manière plus raisonnée compte tenu de leur forte teneur en matières grasses, en sel ou en sucre.
Responsable du programme alimentaire de l’UFC Olivier Andrault Que choisir
Surtout, comme le rappelle Sege Hercberg lui-même, le Nutri-score n’a pas vocation à enregistrer autre chose que le rapport nutritionnel d’un produit : il ne tient compte ni de son niveau de transformation, ni de la présence d’additifs tels que :
Le Nutri-Score renseigne uniquement sur la qualité nutritionnelle d’un produit. […], un seul indicateur n’est pas possible.Et il faut l’utiliser pour comparer des produits comparables, pas Roquefort et un bol de céréales
Serge Helberg
C’est sa principale limite, puisque les choix opérés au niveau européen sont aussi motivés par la lutte contre le cancer, alors que le rôle des aliments ultra-transformés est de plus en plus dénoncé.