Hausse des prix : Les factures du Puy-de-Dôme sont-elles plus salées ?


« Le prix du steak haché a augmenté de 30 à 40 %, et comme pour le saumon, à 20 euros le kilo ! Je n’ai jamais vu ça en 20 ans d’activité », raconte Richard Cosnefroy, gérant du restaurant Bistrot à table à dit Clermont-Ferrand surpris.

Croissance stagnante en France, inflation en hausse

Les restaurateurs doivent donc trouver des solutions pour compenser ces coûts élevés.
« J’ai essayé de peaufiner la carte, mais supprimer les burgers, par exemple, c’était compliqué. J’ai donc accepté de rajouter un euro sur les plats du jour, et j’ai aussi dû rajouter un euro sur les autres plats », poursuit-il.

Un autre point qui a un gros impact sur les coûts de tous ces restaurateurs, ce sont les factures de gaz et d’électricité. « Ne m’en parlez pas, je travaille avec mon comptable pour voir ce que cette augmentation de coût représente au total…il.

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En plus de la flambée des prix de certains produits alimentaires, le gérant doit également faire face à une pénurie d’huile de tournesol.
« J’ai vu un restaurateur qui a arrêté de servir des frites et qui a servi de la purée… De notre côté, on filtre l’huile et on fait aussi le plein de certains produits de première nécessité au cas où », a-t-il expliqué.

« Nous n’avions pas d’autre choix que d’augmenter légèrement les prix »

A Aubiere, Clermont, Benjamin Dauzart, propriétaire de l’hôtel Honoré, a également dû faire face à la situation. Une semaine plus tard, il a publié son nouveau menu d’été. Il n’a pas eu d’autre choix que d’augmenter légèrement le prix.

« Nous avons décidé de tout faire nous-mêmes. Par exemple, nous avons fait nos propres hamburgers. Avec l’ajout de tous les produits de base (farine, sucre, œufs, etc.), nous n’avions d’autre choix que d’affecter ce coût au prix de nos plats. » « . Cette augmentation variera entre 30 centimes et 1 euro, selon la plaque d’immatriculation. Mais il ne fait aucun doute que nos clients portent l’entière responsabilité de la flambée des prix des matières premières. Nous l’assumons aussi en réduisant nos profits. »

Benjamin Douzart (vide)

Ici, les frites sont bien sûr faites maison, et là aussi, pas de problème sans elles, alors on oublie l’huile…
« On a opté pour de la graisse de bœuf comme de vraies frites belges ?! »

nouveau coup

Comme le souligne Martine Courbon, présidente de l’UMIH 63, cette augmentation des prix des menus n’a pas été appliquée avec plaisir par les restaurateurs.
« Lorsqu’ils nous ont contactés pour nous faire part de leurs problèmes, nous leur avons expliqué qu’ils devaient augmenter leurs prix sous peine de mettre en péril leur activité. En plus de l’inflation, les restaurateurs doivent couvrir tous les frais de restauration et d’hôtel depuis le 1er avril Hausse des salaires obligatoire pour l’industrie.Certains d’entre eux doivent aussi rembourser des prêts Covid (PGE)…ce qui représente beaucoup d’efforts.C’est dommage à cause des quelques mois de restrictions liées à la crise sanitaire (fermés, mesurés, laissez-passer, etc. .), ils commencent à sortir la tête de l’eau. »

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