Je déchiffre les étiquettes d’une alimentation saine


L’étiquetage des aliments est strictement encadré par un certain nombre de réglementations européennes. Alors que certaines informations sont obligatoires, d’autres sont interdites, y compris les allégations de santé selon lesquelles les aliments aident à traiter les maladies. Un aperçu des informations que vous pouvez collecter lors de vos achats.

1/ Liste des ingrédients

Obligatoire, triés par poids décroissant : Les gens se méfient des biscuits avec du sucre plutôt que de la farine comme premier ingrédient, ou des soupes avec plus d’eau que de légumes. La taille compte aussi : plus la liste est longue, plus les aliments sont ultra-transformés. Selon des études comme NutriNet-Santé, une forte consommation de ces aliments augmente le risque d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de dépression…

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Il est préférable de les jeter, surtout s’ils contiennent des ingrédients inconnus des recettes maison : Sirop de glucose (qui augmente le taux de sucre dans le sang), huile de palme ou de coprah (riche en graisses saturées), additifs… ou pire, nitrites ou nitrates (E 249 à 252, qui peuvent être transformés en amines nitreuses cancérigènes), émulsifiants (E 433, E 466…, peuvent altérer la muqueuse intestinale) ou des dérivés phosphatés (E 338 à 341, nocifs pour le cœur). Enfin, les allergènes majeurs sont indiqués en gras : Cacahuètes, soja, œufs, lait…

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2/ Du sang français, vraiment ?

Ne vous y trompez pas : l’origine des ingrédients est souvent inconnue. En effet, le drapeau français sur l’étiquette peut simplement indiquer où le produit a été conditionné ou fabriqué.

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3/ Tableau des apports nutritionnels

Nombres apport en nutriments Oui mentionné 100 grammes de nourriture: Cela vous permet de comparer des produits similaires et de choisir le moins gras, le moins sucré en fonction de vos besoins…

Valeur obligatoire est l’apport énergétique (en kcal), niveau de protéinescette lipide (graisse), acide gras saturé (excès de graisses qui augmentent le cholestérol), glucides qui du sucre (glucides autres que l’amidon, comme le saccharose dans le chocolat ou le lactose dans le yaourt nature), et enfin sel.

Part des mentions de « contributions de référence » (Apport moyen recommandé, correspondant à une portion) est facultatif, mais très utile. Car si un plat apporte 50% de l’apport en sel de référence, en fin de journée, il est possible de dépasser l’apport maximal recommandé (5 à 6 grammes).

5/ Allégations nutritionnelles

Allégations nutritionnelles spécifié pour certains produits Nutriments à teneur spécifique.

– « Réduction de sel » suppose au moins 25% de sel en moins par rapport à la recette classique. Ces aliments (charcuteries, frites, etc.) sont encore salés : ils doivent être consommés avec modération, mais sont à privilégier en cas d’hypertension artérielle.

– « Réduire le sucre » garantit que le sucre est réduit d’au moins 30 %. Cette allégation n’est autorisée que si le produit est également peu calorique : toutes ces conserves, crèmes ou confitures doivent présenter un intérêt pour les personnes diabétiques ou en surpoids.

– « Riche en oméga 3 » désigne les aliments qui apportent au moins un tiers des apports recommandés pour 100 grammes. La margarine, l’huile ou les conserves de poisson ainsi étiquetées permettent d’éviter la malnutrition et sont particulièrement utiles pour les personnes à risque de maladies cardiovasculaires (si le cholestérol est élevé, le tabagisme, etc.)

6/ Doit-on vraiment respecter les délais ?

La durée de conservation (DLC) des aliments frais pouvant contenir des micro-organismes dangereux doit être respectée.Alors n’achetez pas trop d’intérêt pour les produits avec DLC serré: Viande, poisson ou plats cuisinés préemballés, œufs, plats cuisinés…

Une exception : Le yaourt, dont la fermentation et l’acidité spécifiques ralentissent le développement des bactéries, peut donc être consommé dans la semaine suivant la DLC.

Durée de conservation maximale (DDM), il traite des aliments à longue durée de conservation: Conserves, céréales, chocolats… passé cette date, ils ne sont pas toxiques, mais ont parfois mauvais goût.

À savoir: Conservez trop à température ambiante et certains nutriments peuvent se détériorer, notamment la vitamine C (jus en brique) et les oméga 3 (poisson en conserve).

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