Le Nutri-Score affecte-t-il les ventes ? / toutes les nouvelles
Les consommateurs se tournent-ils vers des aliments à meilleur contenu nutritionnel au sein de la même catégorie de produits ? Oui, selon l’IRI. L’institut a étudié cette question en étudiant les ventes dans les hypermarchés et supermarchés de 31 marchés différents qui ont cessé pendant plus de 12 mois en avril 2022.
Toutes les références ont été classées selon les critères du Nutri-Score, que le score soit affiché ou non sur l’emballage. IRI a observé que la part de marché combinée des produits A et B a augmenté de 0,7 point de pourcentage au cours de cette période (A +0,3, B +0,4). A l’inverse, en bas de l’échelle, la note E est de -0,5 point, le plus gros recul du panel.
Au milieu, les produits notés Nutri-Score C perdent 0,4 point de part de marché, tandis que les produits notés D terminent avec +0,2 point.
Deux phénomènes ont contribué à ce résultat. Tout d’abord, l’affichage du Nutri-Score dans un nombre croissant de références sensibilise les consommateurs, leur donne une clé de lecture simple de l’assortiment et incite les plus curieux à consulter également les étiquettes nutritionnelles des produits non notés.
modification de devis
Cette variation des ventes est alors le résultat à la fois d’une variation de la demande et d’une variation de l’offre. De nombreux fabricants revoient leurs formulations pour modifier les cotes de leurs produits.
Selon l’IRI, le nombre moyen d’aliments portant la signature E dans les rayons a diminué de 3,5 % en un an. Lorsqu’il est affiché sur l’emballage, ce « feu rouge » est dissuasif et le fabricant concerné ne le ferait pas. Pas étonnant que certains d’entre eux fassent tout leur possible pour obtenir des notes D.
De même, les cotations pour les produits de profil C ont chuté de 3,6 %. De même, la perspective d’une note B est un Saint Graal pour les fabricants apparentés, qui passent mentalement de « moyen » à « bon ».
Les catégories de produits avec d’autres profils nutritionnels ont connu une moindre réduction en rayon (-2,2% à -2,5%), en ligne avec la stratégie globale des marques de rationaliser leurs offres.
Alors que l’ajout du Nutri-Score deviendra probablement obligatoire d’ici la fin de 2022, avec la réunion de la Commission européenne le 19 octobre pour statuer sur la question, il est prudent de supposer que l’industrie continuera d’essayer.