MSF : Atelier de récupération du programme pédiatrique et nutritionnel d’urgence à Niamey


NIAMEY, 23 décembre (ANP) — L’organisation internationale Médecins Sans Frontières (MSF) au Niger a organisé une séance de restauration le vendredi 23 décembre 2022 dans la salle de réunion de la salle Afrique de l’atelier Projet d’urgence pédiatrique de la ville de Niamey.

L’idée de ce projet est née en août, alors que la ville de Niamey faisait face à des inondations. Pendant ce temps, le Centre Hospitalier Régional (CHR) de Niamey est débordé de patients. Il a été demandé à MSF de travailler avec des partenaires pour lancer cette opération afin de sauver des vies.

Le projet démarre à la mi-août 2022 et se termine en novembre au niveau du CSI et à la mi-décembre à l’hôpital régional de Niamey. Il a coûté 790 000 francs suisses, soit 520 millions de francs CFA.

Malgré tous ces efforts, selon M. Alira Halidou, chef de mission MSF, « Les hôpitaux continuent à suffoquer et c’est alors que l’idée a surgi d’entrer en périphérie dans un certain nombre de Centres de Santé Intégrés (CSI) Niveau Niamey et de voir comment on peut garder enfants dans ces centres de santé afin qu’ils bénéficient d’une prise en charge précoce pour éviter qu’ils ne se retrouvent au niveau hospitalier ». Dans le même temps, MSF répond aux cas individuels de ces victimes des inondations en déployant des interventions dans les établissements de santé nationaux et les cliniques mobiles pour fournir des soins aux personnes dans le besoin.

En 2021, MSF devra refaire la même chose, en commençant par l’hôpital de la Poudrière, où le nombre d’enfants a commencé à augmenter et l’hôpital est en difficulté. Cette année, la situation des sinistrés est moyenne.

Pour 2022, « nous partons de manière classique, en soutenant l’hôpital de district de Niamey et les cinq CSI et la population sinistrée dans les provinces de Kollo et Mirriah », a ajouté le chef de mission.

Après trois années consécutives d’intervention, « nous avons ressenti le besoin de nous rassembler et d’analyser ce que nous avions accompli ensemble en nous concentrant sur l’année écoulée. Nous devons unir nos efforts pour vaincre l’incidence du paludisme au Niger », déclare Alira Halidou.

Cependant, il a reconnu que le pays et ses partenaires ont fait de nombreux efforts dans la lutte contre le paludisme, « mais de nombreuses lacunes subsistent ».

Souleymane Issaka Bonkano, directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) de Niamey, a rappelé qu’après quatre mois de mise en œuvre, « les principaux partenaires de santé évaluaient systématiquement leurs forces et leurs faiblesses, les résultats obtenus et apportaient les ajustements nécessaires à la viabilité et à la durabilité du système ».

« Nous vous exhortons à faire le point sur les forces et les faiblesses de nos indicateurs et à fournir des commentaires et des recommandations pertinents pour étayer les gains fondamentaux et limiter l’impact des facteurs qui font obstacle à nos objectifs », a-t-il déclaré.

Le Dr Sidi Diallo, coordinateur MSF Niger, a poursuivi la présentation du module de récupération du programme d’urgence pédiatrique et nutritionnelle de Niamey aux participants de cet atelier.

La cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des centres hospitaliers et des centres de santé généraux.

SML/ANP/197/Décembre 2022

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