Trouble de l’alimentation : Crowder perd 131 livres
Après 25 ans de lutte pour perdre du poids, Claude Roy a subi une chirurgie bariatrique qui lui a permis de perdre 131 livres en 6 mois. Entretien avec un homme qui a enfin vu l’avenir avec positivisme.
Quel est votre record de poids?
Mon poids était dans la normale jusqu’à l’âge de 30 ans, lorsqu’on m’a diagnostiqué un trouble anxieux généralisé, ce qui m’a amené à me tourner vers la nourriture comme forme de réconfort. Je suis littéralement tombé dans le sucre et c’était comme une drogue, gelant mes émotions et m’apaisant.
Photo gracieuseté de Claude Roy
Claude Roy a culminé à 457 livres au début de 2022.
J’ai un trouble de l’alimentation, je souffre d’alimentation compulsive. Mon poids a beaucoup varié au fil des ans, mais au début de 2022, j’ai atteint un maximum de 457 livres (6 pieds).
En raison de l’isolement causé par la pandémie, ma boulimie s’est amplifiée. Dans mon cas, TV et TOC alimentaire vont de pair !
Pourquoi avez-vous choisi la chirurgie bariatrique ?
La chirurgie bariatrique était mon choix, car j’avais essayé d’autres méthodes qui n’avaient pas fonctionné à long terme.
Je suis sur liste d’attente depuis trois ans. Je voulais cette chirurgie et lorsque l’hôpital du Sacré-Cœur m’a appelé pour m’annoncer la date, j’ai décidé de prendre ma retraite en même temps que j’avais 55 ans afin de me concentrer sur ma guérison. (…) Ma santé est une priorité absolue.
En quoi la chirurgie bariatrique est-elle différente des chirurgies que vous avez essayées dans le passé ?
La chirurgie bariatrique n’est pas une solution facile, tant sur le plan physique que psychologique. Pourtant, une perte de poids importante est encourageante. (…) Bientôt, nous avons ressenti les bienfaits de la liquidité.
Ma santé physique s’est considérablement améliorée, j’ai arrêté de prendre mes médicaments contre l’hypertension et ma glycémie est revenue à la normale même si j’étais pré-diabétique. Mon apnée du sommeil s’est également améliorée.
Si je me sens mieux physiquement, je sais mentalement que je suis toujours vulnérable.
Que faites-vous pour contrôler votre boulimie ?
Je consulte depuis longtemps un psychologue professionnel qui m’a appris à nommer mes émotions et à les aborder autrement qu’en mangeant du sucre. Le sucre est une dépendance pour moi comme l’alcool et la drogue le sont pour tout le monde.
Un groupe d’entraide dédié m’a également été très utile, je vais beaucoup aux réunions de groupe et j’ai un parrain et une marraine pour m’aider.
Quelles sont vos habitudes quotidiennes aujourd’hui ?
Je mange trois ou quatre petits repas de 1 à 1 1⁄2 tasse. Je mange de petites portions et je me concentre d’abord sur les protéines. J’ai aussi des collations riches en protéines.
Aujourd’hui encore, je reste à l’écart du sucre car c’est un déclencheur. Je vais aussi me promener tous les jours.
Je veux peser 260 livres et je me donne le temps nécessaire pour atteindre cet objectif.
Quels sont les meilleurs conseils pour démarrer le processus de perte de poids ?
Les ressources psychologiques sont très utiles, tout comme les groupes d’entraide.
Je suis contre l’alimentation restrictive qui ne fonctionne qu’à court terme et qui alimente l’alimentation compulsive.
Je dirais aussi aller 24 heures à la fois. Fixer des objectifs trop stricts, surtout en été, peut être stressant et ne mènera qu’à l’échec.
Il faut aussi éviter de s’isoler, ce qui est courant dans les rechutes, nécessitant le soutien des autres. (…) Le but ultime du processus de perte de poids est la santé globale, pas l’apparence.
Vous avez des envies de sucre, je vous invite à lire cet article : isabellehuot.com/blogs/articles/pour-en-end-avec-ces-rages-de-sucre